Coup de tonnerre au Parc des Princes ! Le Paris Saint-Germain a été battu par Montpellier (1-2), en 16es de finale de la Coupe de France. Le PSG, leader en Ligue 1, n'avait plus perdu en match officiel depuis le 10 décembre, contre Benfica en Ligue des champions.
Pour cette rencontre, Rolland Courbis a présenté une équipe montpelliéraine quasi-type. Laurent Blanc, lui, avait décidé de se passer des services de Zlatan Ibrahimovic, laissé sur le banc. Edinson Cavani était donc présent à la pointe de l'attaque parisienne, soutenu par Javier Pastore, titularisé au poste de numéro 10. Le Paris Saint-Germain évoluait par conséquent avec un schéma en 4-2-3-1.
Cet ajustement tactique n'a toutefois pas gêné les Parisiens dans la construction de leur jeu car, comme à leur habitude, ils ont privé leur adversaire du ballon. Au quart d'heure de jeu, la possession était ainsi largement en leur faveur, à 73%. Conséquence sur le terrain, Laurent Pionnier, le gardien numéro 2 de Montpellier, était bombardé.
Pourtant, c'est bien Montpellier qui, à la 20e minute, ouvrait le score. Daniel Congré, démarqué, était parvenu à devancer de la tête la sortie de Nicolas Douchez sur un coup-franc lointain frappé par Siaka Tiéné.
Ce but contre le cours du jeu n'a toutefois pas bouleversé les plans du PSG. Le club de la capitale a poursuivi sa nette domination et a finalement su répondre dès la 30e minute. A l'origine de l'égalisation, Javier Pastore a distribué à gauche pour Lucas Digne. Le latéral français, avec un boulevard devant lui, a centré fort sur le pied d'Edinson Cavani, esseulé dans la surface montpelliéraine.
Dans la foulée (32e), l'Uruguayen aurait même pu doubler la mise s'il avait réussi reprendre correctement une frappe de Lucas repoussée par Pionnier. Là encore, Javier Pastore avait déclenché l'occasion.
Au retour des vestiaires, Montpellier était de nouveau privé de ballon. Mais rebelote, sur une nouvelle phase arrêtée - un corner cette fois-ci -, Victor Hugo Montaño a réussi à se démarquer pour tromper Nicolas Douchez d'un coup de casque. Un but venu punir le faux rythme installé par le PSG. Laurent Blanc s'en était bien rendu compte puisqu'il avait décidé de repasser dans son schéma classique en 4-3-3 en faisant entrer "Ibra" et Thiago Motta.
Mais ces remplacements n'ont pas renversé la situation, malgré le tir dangereux d'Hervin Ongenda (83e), entré à la place de Pastore, et l'occasion d'Ibrahimovic (85e). Et comme Paris jouait tout pour l'attaque, Montpellier a aussi connu des phases offensives par le biais de Jamel Saihi (79e) et Rémy Cabella (82e).
Avec cette défaite, le PSG n'est donc plus engagé que
dans trois compétitions, l'OL étant le dernier club à être présent sur
tous les tableaux. Pour l'équipe de Rolland Courbis, qui estimait avant le début de la rencontre n'avoir que "10% de chances" d'éliminer Paris, c'est un cinquième match de suite sans défaite, toutes compétitions confondues.
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