La Coupe du monde de football achevée au Brésil, le pays peut désormais se concentrer sur l'organisation des Jeux Olympiques de 2016 qui auront lieu à Rio de Janeiro. Si l'organisation du tournoi de football avait posé beaucoup de problèmes aux Brésiliens, celle des JO risque également de rencontrer certaines embûches.
Du 2 au 9 août prochain, une compétition, premier pré-test des JO 2016, a lieu dans la baie de Rio où 320 athlètes se confrontent aux conditions qu'ils devront affronter à l'été 2016. Parmi eux, l'Allemand Philipp Buhl, a fait remarquer la saleté des eaux qui poseront problème si elles restent en l'état.
"Pour ma première expérience dans l'eau, j'ai vu une grande chaise en bois. Ce n'est pas l'idéal et j'espère qu'ils vont améliorer la qualité de l'eau. Pas seulement pour les JO mais aussi pour le long terme", raconte-t-il ainsi à l'AFP.
Le comité organisateur des JO 2016 de Rio, saisi par l'équipe australienne qui a déposé une plainte, s'en est référé à l'État qui devrait rapidement agir pour assainir les eaux de la baie de Guanabara. La célèbre baie de Rio, qui accueillera également les compétitions de windsurf, est déjà en cours de nettoyage bien que des milliers de litres d'eaux usées s'y déversent encore.
L’Australien Mathew Belcher, champion olympique en titre et quintuple champion du monde, s'est quant à lui insurgé de la qualité de l'eau et des fâcheuses découvertes qu'il y a fait lors de ses essais : "Nous avons effectué deux séances d'entraînement jusqu'ici et rencontré beaucoup de bouteilles et de sacs de plastique. Hier, nous avons vu un cadavre de chien... Si les Jeux commençaient demain, nous aurions un problème", a-t-il ainsi déclaré dans des propos relayés par le quotidien Folha de São Paulo.
Après les nombreux incidents qui ont rythmé l'organisation laborieuse du Mondial, le Brésil sait désormais à quoi s'en tenir.