Une grande journée pour les passionnés de cyclisme. Mardi 29 octobre, le parcours du Tour de France 2025, la 112ème édition de la Grande boucle, est dévoilé en grandes pompes. À travers sa riche histoire, la plus grande course cycliste au monde a grandement changé au fil des éditions et n'a plus rien à voir avec ce qu'elle était lors de sa création, en 1903.
Cette année là, le Tour de France avait été remporté par un Français, Maurice Garin, surnommé "Le Petit Ramoneur", car c’était son métier, à Maubeuge. Il avait été classé premier parmi les 21 coureurs qui étaient parvenus à rallier l'arrivée, à Paris. La toute première édition était un parcours de 2.428 kilomètres.
Pour vous donner un ordre d’idée celui de l’an dernier s'étalait sur 3.492 kilomètres, soit 1.000 de plus. Si les coureurs d'aujourd'hui effectuent l'ensemble du parcours sur 21 étapes, elles n'étaient que six en 1903, soit une moyenne de plus de 400 kilomètres par étape. Le premier départ du Tour de France a eu lieu à Montgeron, dans l’Essonne, le 1er juillet 1903. Le préfet de l’époque, Louis Lépine, futur inventeur du concours, avait interdit alors les courses cyclistes dans Paris, raison pour laquelle le départ n'avait pas été donné dans la capitale.
Si le parcours était différent, le matériel l'était encore plus. Aujourd’hui, le vélo de Tadej Pogacar, le vainqueur du Tour de France 2024, pèse 7 kilos, tandis que celui du lauréat de 1903, Maurice Garin, pesait plus du double. Les montures de l'époque n'avaient également pas de vitesse, juste un pignon fixe sur la roue arrière.
Malgré cela, Maurice Garin atteignait les 25 km/heure et détient encore aujourd'hui l'un des plus vieux records du Tour de France... qui ne sera jamais battu. Il s'agit du plus grand écart entre un vainqueur et son dauphin. Maurice Garin avait terminé avec 2 heures 59 minutes et 31 secondes d’avance sur son coéquipier, Lucien Pothier.
Le tout, sans boire une goutte d’alcool. Car il faut savoir que durant les premières éditions, comme il n’y avait pas de ravitaillement, les coureurs trimballaient dans leur musette des gourdes d’eau de vie ou de cognac. Et quand ils étaient à sec, ils s’arrêtaient dans des troquets en pleine étape pour boire un godet et se redonner un petit coup de fouet. La consommation d'alcool était alors totalement autorisée et même encouragée car reconnue comme anti-douleur.
Un des plus grands cyclistes français des années 1920, Léon Georget, était d'ailleurs surnommé "Gros Rouge" parce qu’il ne buvait que du vin rouge. Autant dire que ses joues ressemblaient aux pois qu’on trouve sur le maillot du meilleur grimpeur du Tour !
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