Tour de France 2014 : "Et si, pour gagner, il fallait rester sur le vélo ?", s'interroge Jalabert

CHRONIQUE - Durant toute la durée du Tour de France (du 5 au 27 juillet), retrouvez chaque matin (8h30 la semaine, 8h10 le week-end) le "Carnet de route" de Laurent Jalabert.

Laurent Jalabert

Crédit : RTL

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Le Tour de France 2014 a connu un nouveau coup de théâtre lundi 14 juillet avec la chute puis l'abandon de l'Espagnol Alberto Contador, vainqueur de l'épreuve en 2007 et 2009 et grand favori depuis le retrait du tenant du titre, le Britannique Chris Froome, cinq jours plus tôt. Six jours auparavant, c'est le Luxembourgeois Andy Schleck qui avait également dû renoncer.

C'est une coïncidence

Laurent Jalbert

Si Laurent Jalabert souligne "qu'il y a eu énormément de chutes cette année et que les favoris n'ont pas été épargnés", que c'est "du rarement vu sur une même édition du Tour de France", le consultant RTL estime qu'il s'agit d'"une coïncidence : les favoris ont pris le soin de courir devant. On a vu Contador et Froome tout le temps aux avant-postes dans ces étapes de plat de la première semaine, pour ne pas être piégé, éviter les chutes. Mais la malchance touche tout le monde, y compris les meilleurs du peloton".

Nibali peut trembler

Aussi, l'ancien champion cycliste s'interroge, à l'heure de la journée de repos : "Et si, pour gagner ce Tour, il fallait rester sur le vélo, tout simplement ? Bien sûr, il fait être grimpeur, rouleur. Mais on a l'impression que les favoris sont fragiles". Et l'ancien n°1 mondial de conclure : dans ces conditions, "Vincenzo Nibali (le porteur du maillot jaune, ndlr). peut trembler. Pour gagner le Tour, il faut aussi être adroit sur le vélo".