Open d'Australie : Benoît Paire éliminé par l'Espagnol Robert Bautista

Le Français Benoît Paire a été sèchement battu par l'Espagnol Robert Bautista 6-2, 6-1, 6-4 au troisième tour de l'Open d'Australie à Melbourne.

Benoït Paire en Australie en janvier 2014

Crédit : AFP/W.West

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Benoît Paire, tête de série N.27, est complètement passé à côté de son match face à l'Espagnol Robert Bautista, 62e mondial. Il a été battu en trois sets 6-2, 6-1, 6-4 et 1h30 de jeu, au troisième tour de l'Open d'Australie, ce samedi 18 janvier à Melbourne.

Benoît Paire s'est révolté bien trop tardivement face à un joueur qui a tout de sa bête noire, puisqu'il ne l'a jamais battu en désormais trois confrontations. Le Français a sauvé trois balles de match et est remonté de 5-2 à 5-4 dans le troisième set, en vain. Il avait auparavant montré son plus mauvais visage, contre un joueur qui a confirmé sa très belle forme du moment.

Robert Bautista, qui n'avait jusque-là jamais dépassé le deuxième tour d'un tournoi du Grand Chelem, avait éliminé au tour précédent l'Argentin Juan Martin Del Potro (N.5).

Benoît Paire, lui, avait remonté pour la première fois de sa carrière un déficit de deux sets pour battre en cinq manches l'Australien Nick Kyrgios, 183e mondial. Mais il n'a pas pu continuer sur cette dynamique.

Benoît Paire gêné par une douleur au genou

Pour sa défense, le Français était gêné par une douleur au genou gauche. "Ce n'est pas une excuse, mais je l'avais dit après mes premiers matches : 'J'ai mal au genou, je fais ce que je peux, j'essaie de donner le maximum de moi-même'", a-t-il déclaré. "Aujourd'hui, c'était un peu moins bien que les autres jours. Hier (vendredi), j'ai fait beaucoup de soins, j'avais très mal après mon match contre l'Australien (Nick Kyrgios)", a-t-il ajouté. "Dès l'échauffement j'ai senti que j'avais très mal. J'ai essayé de donner ce que j'ai pu. Je n'ai pas arrêté simplement parce qu'il y a un public formidable ici."

Benoît Paire avait subi il y a quelques semaines une injection de plasma pour soigner une fissure au tendon rotulien du genou gauche diagnostiquée à Paris-Bercy en novembre. "J'ai mal, c'est un peu embêtant, j'espère juste que je n'ai pas rechuté au niveau du genou", a-t-il repris. "On m'a dit que c'était normal, que la cicatrisation allait durer trois mois, que ça allait me faire mal. Mais si ça me fait mal comme ça, je ne peux pas jouer. Donc il va falloir voir ce qu'il en est."

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