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Le pilote de Moto2 Luis Salom est décédé lors d'une chute aux essais du Grand Prix de Catalogne 2016
Crédit : Francisco Seco/AP/SIPA
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Le pilote de moto espagnol Luis Salom est décédé lors des essais libres du Grand Prix de Catalogne, vendredi 3 juin. Le jeune homme de 24 ans a chuté dans un virage avant de mourir écrasé par son véhicule.
À mi-séance de la deuxième session des Moto2, le pilote a perdu le contrôle de sa Kalex au moment d'entrer dans le virage douze. Celle-ci est sortie de piste pour aller terminer sa course dans les "Air Fence", ces gros boudins remplis d'air destinés à amortir les chutes. Mais lorsque l'Espagnol, qui avait glissé dans le sillage de sa moto, est arrivé dans les "Air Fence", le véhicule lui est retombé dessus, le blessant grièvement au dos.
Les soins prodigués sur place n'ont pas été suffisants et, compte tenu de son état, Luis Salom a dû être transféré à l'hôpital général de Catalogne en ambulance, et non en hélicoptère. Là-bas, les équipes médicales n'ont pas pu réanimer le Majorquin qui est décédé à 16h55, heure locale.
Le choc avec un concurrent ou sa propre moto est la cause principale des décès des pilotes depuis l'origine des compétitions. Si le Japonais Daijiro Kato avait fait une "mauvaise" chute à Suzuka en 2003, se brisant les cervicales à la réception, les derniers accidents mortels sont dus à un contact avec une autre moto. Le dernier décès en course, celui de l'Italien Marco Simoncelli en Malaisie en 2011 ou celui du Japonais Shoya Tomizawa, l'année précédente au Grand Prix d'Italie, ont ce point commun. Ces deux pilotes ont été tués par un de leur camarade de course.
Ces circonstances ont également été à l'origine des décès des Français Patrick Pons, champion du monde 750cc, à Silverstone en 1980 et celle de Michel Rougerie, percuté par un pilote alors qu'après une chute bénigne, il tentait de regagner le bord de la piste lors du Grand Prix de Yougoslavie, il y a presque 35 ans jour pour jour. Dans ce cas, toute les protections, même les plus sophistiquées comme les air-bag aujourd'hui, ne sont pas d'une grande utilité.
Les décès étaient extrêmement nombreux jusqu'à la fin des années 80, mais, l'interdiction des circuits en ville et la suppression des rails dits de "sécurité", pour les courses de moto, ont limité fortement les risques d'un sport qui demeure dangereux par définition.
Depuis le début des années 1970, les pilotes portent des casques intégraux de plus en plus élaborés, des tenues en cuir, souvent de kangourou, d'une grande résistance aux frottements et des protections dorsales voire abdominales renforcées. Cette panoplie les autorise à chuter, quelques fois à plusieurs reprises dans le même week-end de course, sans se faire mal. Il faut un concours de circonstances malheureux pour que l'incident prenne une tournure tragique. Ce qui semble avoir été le cas vendredi après-midi sur le circuit de Montmelo. À cet endroit, les Formule 1 sont ralenties par une chicane. Il se pourrait qu'elle soit mise en place dès samedi pour les motos.
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