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Nikola Karabatic face aux Argentins en janvier 2013
Crédit : AFP/P.Guyot
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Après un premier tour globalement bien maîtrisé (quatre victoires contre la République tchèque, l'Égypte, l'Algérie et la Suède entrecoupées d'un nul face à l'Islande), les Bleus entrent dans le vif du sujet lundi 26 janvier au Qatar avec un 8e de finale contre l'Argentine. L'objectif est double : rejoindre le pays hôte, l'Espagne, la Slovénie et la Croatie au tour suivant, mais aussi avancer sur la route des Jeux Olympiques 2016 au Brésil.
L'équation est la suivante pour les hommes de Claude Onesta : une victoire, et les JO se rapprocheront. Une défaite, en revanche, et un long chemin de croix attendra les Français pour tenter de rejoindre Rio. Car si seul le champion du monde est directement qualifié, les équipes classées de 2e à 7e sont certaines de participer à un tournoi de qualification olympique (TQO), dans lequel une nation du calibre de la France aurait toutes les chances d'obtenir son billet pour les Jeux.
Si les Bleus ne parviennent pas en quarts, a contrario, leur dernière chance d'aller à Rio sera de finir dans les trois premiers de l'Euro 2016. Ce contexte ne manquera pas de peser dans les esprits de joueurs doubles champions olympiques en titre. Rater l'échéance de 2016, un an avant le Mondial en France, est une perspective inconcevable.
Avant le début de ce tournoi, il aurait été presque impensable d'envisager une défaite de la France devant l'Argentine. Les Sud-Américains n'ont jamais fait mieux que 12e dans un Mondial (2011), quand les Français cumulent quatre titres mondiaux. Les Français, champions d'Europe en titre, restent aussi sur neuf succès dans les confrontations directes, le dernier en date le 9 janvier à Nantes en préparation (33-19).
Mais alors que la France a tardé à trouver son rythme de croisière jusque-là, l'Argentine a épaté en sortant d'un groupe extrêmement dense, avec quatre équipes européennes de premier plan : l'Allemagne, le Danemark, la Pologne et la Russie, laquelle a été éliminée. Les deux équipes se connaissent parfaitement bien. Huit des Argentins jouent en France, dont la star Diego Simonet, le demi-centre de Montpellier, et ses deux frères Sebastian et Pablo, qui évoluent à Ivry.
Les Bleus restent sur un match en demi-teinte face à la Suède (27-25), samedi 24 janvier. À la peine en attaque, ils n'ont dû compter que sur leur hargne défensive et leur expérience collective pour éviter leur première défaite du Mondial. Onesta n'est pas dupe des failles mises en évidence par ce match, mais il considère que gagner sans bien jouer est aussi le gage d'une certaine maturité.
Dimanche 25 janvier :
Autriche - Qatar : 27 - 29
Slovénie - Macédoine : 30 - 28
Espagne - Tunisie : 28 - 20
Croatie - Brésil : 26 - 25
Lundi 26 janvier :
Allemagne - Egypte : 23-16
Pologne - Suède : 24-20
(19h00) Islande - Danemark
France - Argentine
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