Mondial 2014 de Volley-ball : battus par l'Allemagne, les Français finissent 4èmes

Lors du match pour la troisième place du Mondial de volley-ball en Pologne ce dimanche, la France s'est inclinée face à l'Allemagne.

Le Français Earvin Ngapeth face aux Allemands Sebastian Schwarz, Marcus Boehme et Lukas Kampa lors de la petite finale du Mondial de volley-ball en Pologne le 21 septembre 2014.

Crédit : JOE KLAMAR / AFP

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Les Français, trop inconstants et en manque d'énergie, se sont inclinés face à l'Allemagne 3 sets à 0 lors du match pour la troisième place du Mondial de volley-ball, ce dimanche 21 septembre 2014 à Katowice en Pologne.

Les Bleus ont raté l'occasion d'égaler leur meilleur résultat dans un Championnat du monde, douze ans après la médaille de bronze décrochée par la génération de Stéphane Antiga. Marqués psychologiquement et physiquement, ils ont sans doute laissé un peu d'eux-mêmes dans l'âpre bataille des demi-finales contre le Brésil. Le compteur de la sélection française restera donc bloqué à huit médailles, toutes compétitions confondues, la dernière, en argent, datant de l'Euro 2009.

Moins combative en défense et moins imprévisible en attaque que face aux Auriverde, la jeune troupe de Laurent Tillie a subi le rythme de l'Allemagne. Ils avaient pourtant battu sèchement (3-0) la sélection germanique, mardi lors du troisième tour.

Manque de justesse au service

L'Allemagne a d'abord mené de bout en bout le premier set où les Français manquaient de mordant au bloc. Ces derniers ont eu des occasions dans le deuxième set, notamment après les deux aces consécutifs de Earvin Ngapeth (16-15).

Mais l'avantage était bancal et l'Allemagne, profitant du manque de justesse au service des Français, allait aggraver le score sur une attaque éclair de Kaliberda (24-26). Ensuite, les Français semblaient ne plus y croire et l'Allemagne s'envolaient vers la victoire après un smash manqué de Mory Sidibé (14-18).

Avec l'énergie du désespoir, les coéquipiers de Ngapeth réussissait néanmoins à revenir (22-22) mais le recours à la vidéo, sur un ballon litigieux, donnait finalement raison à leurs adversaires (21-23). Kaliberda allait clore le succès des siens en transperçant le mur tricolore (23-25).

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