"Le Vendée Globe est une course sans pitié", témoigne Sébastien Destremau
REPLAY - INVITÉ RTL - Sébastien Destremau a tout quitté pour pouvoir courir le Vendée Globe et réaliser son rêve. Il raconte son expérience dans un livre, "Seul au monde".

Il était arrivé 18e et dernier de la course de voile en solitaire, dans la nuit du 10 au 11 mars 2017, après plus de 124 jours seul en mer. "Je suis le premier Toulonnais, le premier Varois et le premier 18e de l'histoire du Vendée Globe !" s'était-il alors exclamé. Trois mois après, Sébastien Destremau publie un livre sur son expérience, Seul au monde.
"Le Vendée Globe est une course sans escale, sans assistance, sans pitié", écrit-il dans son ouvrage, où il relate son expérience de navigateur mais fait également des révélations sur sa vie privée et familiale, notamment sur ses trois premiers enfants (il est père de deux autres), qu'il n'a pas vu depuis de nombreuses années. "J'ai été le plus heureux à mon arrivée d'apprendre que mon fils aîné, Florian, suivait le Vendée Globe H24 et envoyait des copies d'écran à son frère et sa sœur. Pour moi c'est fabuleux", s'est-il réjoui au micro de RTL.
En 2012, alors qu'il est âgé de 52 ans, il décide de tenter l'aventure de cette course solitaire lors de son édition 2016. "J'ai voulu d'abord m'imposer un défi colossal, beaucoup plus grand que moi (...), c'est pas du tout mon passé, pas du tout ma carrière (...), et là je me suis attaqué à un truc démentiel". C'était la première fois qu'un bateau du Sud de la France concourait à cette régate. "C'est l'histoire de la vie d'un mec qui s'est jeté dans l'océan à un moment", conclut simplement le Varois.