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Le "naming" des stades s'impose peu à peu dans les usages en France

Encore marginaux en France, les partenariats d'une marque avec un stade sont de mieux en mieux acceptés.

L'Allianz Riviera de Nice, lors de son inauguration, le 22 septembre 2013.
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Le naming de stades et de salles est une pratique de mieux en mieux acceptée en France où elle est encore peu développée, selon une étude menée par TNS Sofres pour la société Vinci Stadium.

Ainsi, dans la région de Nice, où l'Allianz Riviera est en service depuis un an, 81% des personnes ayant fréquenté le nouveau stade déclarent être favorables au naming. Sur le plan national, 36% des sondés savent qu' Allianz a donné son nom au stade de Nice.

88% des Français approuvent ce genre de partenariat

Plus généralement, le fait qu'une marque soit partenaire d'un stade et participe à son financement est approuvé par la grande majorité (88%) des Français. En 2013, une étude de l'agence Repucom avait conclu que le naming bénéficiait d'un taux d'acceptation de 30% auprès du public français.

Vinci, qui exploite l'Allianz Riviera mais également les stades de Bordeaux, du Mans et le Stade de France, a également voulu sonder les attentes des spectateurs pour "remettre le consommateur au coeur de la réflexion" sur les nouvelles enceintes, selon Damien Rajot, directeur opérationnel de Vinci Stadium.

Le temps d'attente à la buvette est toujours trop long

La restauration et les temps d'attente aux buvettes sont les deux points à améliorer en priorité selon les spectateurs qui sont 77% à être favorables à la mise en place d'une tribune spécifiquement dédiée aux familles.

"Il ne faut pas s'arrêter à construire les stades", estime Damien Rajot, évoquant le programme de construction/rénovation lancé dans la perspective de l'accueil de l'Euro-2016. "Il faut y créer des services qui créent de la valeur", ajoute-t-il.

"Le sens de l'histoire, c'est d'avoir des stades pour tous"

Damien Rajot, directeur opérationnel de Vinci Stadium

Reprenant l'exemple du stade de Nice, le directeur de Vinci explique ainsi que la buvette a doublé ses rentrées (1,5 euro par spectateur contre 3 euros aujourd'hui) en quelques mois simplement en installant une terrasse et des tables dominant la pelouse. "Aujourd'hui, on a besoin de créer l'envie de venir au stade", reprend Damien Rajot qui réfléchit notamment aux horaires, "incompatibles avec la vie privée des spectateurs et la visite des familles."

"Le sens de l'histoire, c'est d'avoir des stades pour tous", conclut-il.

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