"Fuck Macron" : un combattant de MMA brésilien insulte le président français à l'UFC Paris

À l'issue du combat de MMA entre Benoît Saint-Denis et Renato Moicano lors de l'UFC Paris, le samedi 28 septembre, le combattant brésilien s'en est pris violemment à Emmanuel Macron lors de son discours d'après-match, devant des milliers de spectateurs, à l'Accor Arena.

Renato Moicano célèbre sa victoire sur Jalin Turner lors de leur combat de poids légers au T-Mobile Arena le 13 avril 2024 à Las Vegas, Nevada

Crédit : Carmen Mandato / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

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Samedi 28 septembre, lors de l'UFC Paris, à l'Accor Arena, le Brésilien Renato Moicano a insulté le président de la République Emmanuel Macron, après avoir remporté son combat face au français Benoît Saint-Denis, battu sur arrêt du médecin.

C'est une image qui n'est pas passée inaperçue. Les paroles d'après-combat du combattant brésilien Renato Moicano ont fait le tour d'Internet. Après sa victoire face à Benoît Saint-Denis, le Brésilien s'est adressé au public français, avouant d'abord qu'il voulait "venir ici et dire beaucoup de mal de la France", il a expliqué avoir changé d'avis en se baladant "au Louvre, à l'Arc de Triomphe et dans tous les plus beaux endroits de Paris".

Renato Moicano a en outre voulu exprimer son respect pour le peuple français qui est "incroyable", avant de juger le gouvernement d'"épouvantable".

“F*CK MACRON. Sa démocratie est une illusion ! Et F*CK les médias sous ses ordres” pic.twitter.com/VpHvkaNrbO
— ARENA (@MMArena_) September 28, 2024

Le combattant de MMA s'est ensuite montré plus virulent, haussant le ton et tenant des propos explicites à l'égard d'Emmanuel Macron. "Fuck Macron, j'emmerde tous les mondialistes, j'emmerde tous ces putains de mondialistes qui essaient de défendre un programme politique corrompu", a-t-il scandé au milieu de l'octogone.

Renato Moicano s'en est ensuite pris à la démocratie, la qualifiant "d'erreur", et qui "n'est pas le vrai gouvernement". Il a justifié sa prise de position par un argument religieux : "La Révolution française de 1789 a essayé d'éliminer Dieu de la carte. Mais devinez quoi ? Jésus-Christ est plus que jamais en vie".

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