L'Union cycliste internationale siffle la fin de la partie. Blanchi après pour son contrôle antidopage "anormal" au salbutamol, un anti-asthmatique, lors du dernier Tour d'Espagne, Christopher Froome pourra finalement participer au Tour de France 2018, qui s'élance samedi 7 juillet de Noirmoutier-en-l'Île. Les organisateurs de la Grande Boucle, qui avaient récusé le Britannique de 33 ans sont revenus sur leur position. En regrettant que la décision tombe si tardivement à l'approche de la plus grande course de la saison.
"Nous attendions une réponse depuis des mois, puisque depuis la mi-décembre depuis qu'on a appris ce contrôle anormal sur le Tour d'Espagne en septembre, souligne le directeur de la course Christian Prudhomme. Cette réponse n'arrivant pas (...), nous avons pris nos responsabilités en demandant à une autorité sportive indépendante, la Chambre arbitrale du sport du Comité olympique français, de statuer en vertu de l'article 29 du règlement particulier du Tour sur l'atteinte à l'image et non pas sur le fond puisque nous n'avons pas connaissance du dossier".
On prend acte de la décision de l'UCI
"La réponse tombe aujourd'hui, j'allais vous dire comme d'habitude, juste avant le départ du Tour de France, poursuite l'ancien journaliste âgé de 57 ans (...) On en prend acte. Si les experts de l'Agence mondiale antidopage, de l'Union cycliste internationale disent qu'il n'y a rien à reprocher à Chris Froome c'est qu'il y a une bonne raison, j'imagine. Donc notre action, entreprise depuis trois semaines pas révélée pour ne pas mettre de l'huile sur le feu, tombe d'elle même puisqu'on ne peut pas attaquer quelqu'un à qui les autorités sportives disent qu'il n'y a rien à reprocher".
Désormais, Prudhomme "ne souhaite qu'une seule chose, c'est que le public bienveillant, familial, du Tour de France, reste bienveillant pendant trois semaines et encourage les coureurs du Tour, ou n'encourage pas celui ou ceux qu'il ne veut pas encourager, mais qu'il le respecte, parce que c'est comme ça". Sa crainte, c'est que "certains, quand vous avez 10 ou 12 millions de personnes au bord des routes, puisse avoir une attitude un peu différente que celle du supporter bienveillant. Ce n'est pas une angoisse mais bien sûr il ne faut pas se voiler la face".
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