F1 : "Une femme ne serait pas prise au sérieux", estime Bernie Ecclestone

Sept ans après ses propos polémiques sur Adolf Hitler ("Il était en position de commander beaucoup de gens et d'être efficace), regrettés depuis, Bernie Ecclestone fait de nouveau parler de lui en cette fin avril. Fervent partisan de Vladimir Poutine, qu'il aimerait voir "diriger l'Europe", sympathisant de Donald Trump ("Ça serait fantastique de le voir à la Maison Blanche"), le Britannique de 85 ans a également estimé qu'une femme n'avait pas "les capacités physiques pour conduire rapidement une F1", mardi 19 avril, en marge d'un congrès à Londres. En conséquence, "elle ne serait pas prise au sérieux".
Il n'y a plus de femmes en Formule 1 depuis le départ à la retraite en novembre dernier de sa compatriote Susie Wolff, pilote d'essai de 2012 à 2015 pour Williams. Dans l'histoire, elles sont seulement cinq à avoir participé à un Grand Prix comptant pour le championnat du monde, au sens large du terme, c'est à dire au moins aux qualifications : les Italiennes Lella Lombardi (1975 et 1976), Maria Teresa de Filippis (1958) et Giovanna Amati (1992), l'Anglaise Divina Galica (1976 et 1978) et la Sud-Africaine Désiré Wilson (1980).

Les deux premières ont réussi à se hisser jusqu'au départ d'une course (Lombardi à 12 reprises, De Filippis 3 fois). Cette dernière a terminé 10e du GP de Belgique. Dernière femme à s'être qualifiée en course, Lombardi est aussi la seule à avoir terminé dans les points, en Espagne en 1975, avec une 6e sur une March. Cette course ayant été interrompue durant les deux tiers de la distance totale, elle ne décrocha en fait que 0,5 point. C'est déjà mieux que la moitié environ des pilotes ayant couru en F1. 

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