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Le Monégasque Valentin Vacherot lors de son deuxième tour du Rolex Paris Masters contre son cousin français Arthur Rinderknech, le 29 octobre 2025à Nanterre.
Crédit : Matthieu Mirville / DPPI via AFP
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Le deuxième volet de volet de la cousinade tourne de nouveau en faveur de Valentin Vacherot. Un peu plus de deux semaines après la finale du Masters 1000 de Shanghai remportée contre son cousin tricolore Arthur Rinderknech, le Monégasque a remporté leur nouvel affrontement au deuxième tour du Rolex Paris Masters (6-7, 6-3, 6-4), mercredi 29 octobre à Nanterre.
Comme lors de leur duel au sommet en Chine, les deux hommes ont joué "comme si c'était un adversaire lambda en face", selon les mots du Français sur RTL lundi, bien qu'ils soient "très proches depuis la petite enfance". Se rendant coup pour coup pendant près de trois heures, ils ont livré une belle bataille sur le Court Central devant un public, qui ne savait pas vraiment pour qui donner de la voix.
Breaké d'entrée par Valentin Vacherot, Arthur Rinderknech a recollé sans que des douleurs au dos qu'il redoutait ne viennent le perturber. Au terme d'un tie-break spectaculaire et extrêmement serré, conclu sur le score de 11-9 après une double faute du Monégasque, le 29e mondial a finalement viré en tête.
Mais le néo-vainqueur de Masters 1000 ne s'est pas démonté, parvenant de nouveau à chiper le service du Tricolore pour mener la course dans le deuxième set. Faute de retrouver une première balle efficace (63% de points gagnés dans la deuxième manche, contre 91% dans la première), Arthur Rinderknech a logiquement vu son cadet de quatre ans s'offrir un troisième acte décisif.
Malgré une balle de débreak transformée par l'ainé pour ensuite égaliser à 3-3, Valentin Vacherot a fini par plier l'affaire, renversant le score dans un scénario similaire à la finale de Shanghai. Et ce, en ayant brillamment aligné cinq points consécutifs pour éviter au Bleu de prendre les commandes dans le money-time.
"C'est un bonheur extrême [de s'affronter sur le circuit], on l'a toujours souhaité quand on était jeunes : on se disait qu'on était en finale de Wimbledon, l'un contre l'autre, dans le jardin", expliquait à notre micro Arthur Rinderknech, qui une fois la déception passée saura se réjouir pour son cousin.
Car la période enchantée se poursuit pour ce dernier. "Il y a trois semaines, je ne m'imaginais pas jouer le tournoi. C'est absolument inespéré", confiait lundi celui qui a progressé du 204e au 40e rang mondial depuis sa glorieuse aventure chinoise. Après avoir écrasé le Tchèque Jiri Lehecka, tête de série numéro 14 à La Défense, pour son premier match mardi (6-1, 6-3), le voilà qualifié pour les huitièmes de finale.
Valentin Vacherot y affrontera le Britannique Cameron Norrie, classé 31e à l'ATP, qui a créé une énorme surprise mardi en éliminant le numéro 1 mondial espagnol, Carlos Alcaraz, dès son entrée en lice (4-6, 6-3, 6-4).
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