"Il a tenté de cacher sa maîtresse sous l'évier" : la folle histoire d'un curé brésilien racontée par Laurent Ruquier
Publié le 22/10/2025 à 18:00
RÉCIT - Charnier de Timisoara : l'histoire d'une des plus grandes erreurs médiatiques
À la mi-décembre 1989, la révolution frappe à la porte de la Roumanie, dans la ville de Timisoara, près de la frontière yougoslave. Sur place, la figure de la dissidence est un pasteur luthérien : il s'appelle Laszlo Tokes. La rumeur court que la police secrète compte l'expulser pour mettre un terme à ses actions et ne pas fragiliser davantage le pouvoir en place.
Le lendemain, la population s'organise et manifeste en soutien à Lazlo Tokes. À Timisoara, le siège local du parti communiste est attaqué, des bâtiments sont incendiés, des vitrines brisées. Dans les pays voisins, l'actualité roumaine fait la une : on fait état d'une répression violente mené par le régime de Ceaucescu. On déplore 65 morts, plusieurs centaines de blessés et des corps disparus.
Ce soir dans "Jour J", on vous raconte comment l'homme, pour la cause noble d'un peuple opprimé, est capable de faire mentir les morts. Notre invité sera Vincent Hugeux, journaliste indépendant, essayiste et enseignant à Sciences Po.
