Phil Collins en concert : "Pour le moment, on a une semaine réservée en France"

On savait que ça le titillait. Phil Collins nous l’avait dit en janvier dernier déjà sur RTL alors qu’il lançait une campagne de rééditions de tous ses albums solos. Cette fois, c’est officiel. Le chanteur, qui vient de sortir un coffret best of, The Singles, se produira à l'AccorHotels Arena de Paris les 18 et 19 juin 2017. Deux concerts qui marqueront ses retrouvailles avec le public français, treize ans après son dernier show parisien. "Je promets qu’il n’y aura pas que des tubes, il y aura des choses très différentes", confie la star qui va se limiter à quelques shows en Europe : "Pour le moment, on a une semaine de réservée en France, une en Angleterre et une en Allemagne… Je n’ai aucune envie de repartir en tournée mondiale comme dans le passé. C’est beaucoup trop."

Phil Collins et son fils Nicholas seront ensemble à l'AccorHotels Arena. Nicholas, "sera le seul batteur sur scène". La mise en vente des places se fera le mercredi 19 octobre. Et c'est le 18 octobre que sort Not Dead Yet, la première autobiographie de Phil Collins. Le livre sort chez Michel Lafon. 420 pages très intimes. "C’est un livre sur ma vie, si je ne racontais que des bouts de ma vie, ça n’avait plus grand intérêt", résume le musicien.

De nombreuses confidences dans son autobiographie

C’est dans cet ouvrage que l’on comprend aussi les ressorts de ce retour scénique. Phil Collins écrit : "Un cachet d’un milliard de dollars pour reformer Genesis ne me ferait pas reprendre la route. La perspective de jouer avec mon fils, peut-être". La star britannique raconte tout. Sans exception. Cette autobiographie est moins musicale que celle de Bruce Springsteen, mais bien plus riche en confidences. "Je m’appelle Phil Collins, je suis batteur, et je sais que je ne suis pas indestructible", écrit le musicien en préambule. 

Né en 1951 d’un père assureur et d’une mère salariée d’une agence artistique. Phil Collins a grandi au bout de la ligne Piccadilly. "C'est Londres tout en étant la banlieue. Ni vraiment l'une, ni vraiment l'autre", raconte le chanteur qui découvre la musique, un soir de Noël, où on lui offre sa première batterie. "Je n'ai pas cessé de jouer. À 5 ans, mon oncle m'a fabriqué une autre batterie. Je n'ai pas pris de cours, j'aurais dû en faire plus car j'ignore toujours comment lire une partition. Je crois que ne pas connaître les règles, m'a aidé", concède l'artiste.