Indila, le phénomène musical aux 65.000 singles vendus
Avec déjà 65.000 singles vendus de sa chanson "Dernière danse" et 16 millions de vues sur internet, Indila est la nouvelle sensation de la chanson française.
Le premier album de la chanteuse Indila, Mini World sort ce lundi 24 février. Depuis cet automne, elle fait parler d'elle, avec son tube Dernière Danse. Déjà 65.000 singles vendus et 16 millions de vues sur Internet, pour l'artiste.
À écouter
Belle brune aux longs cheveux, avec le regard noir et profond. Depuis trois mois, Indila est partout avec sa Dernière Danse. La chanson est numéro deux des ventes de singles depuis le début de l'année.
Un tube porté par une voix claire, qui rappelle celle d'Ana Torroja, la chanteuse du groupe Mecano, comme dans le titre Love Story.
Certains trouvent aussi à Indila des accents de Marie Laforêt dans sa façon de finir ses phrases en vibrato. Dix chansons dans ce premier album, varient entre un style très années 90 aux arrangements orientaux et des morceaux de Rap-R'n'B ultra-formatés.
C'est assez rare de faire le buzz avec un premier album. La chanteuse vient de la scène urbaine. Elle a collaboré avec plusieurs rappeurs. Avant de signer son premier contrat, elle a écrit et co-composé l'intégralité de cet album. C'est à peu près tout ce que l'on sait sur Indila : deuxième prénom de cette "enfant du monde", Parisienne aux origines algériennes et indiennes. Elle a pour seule religion la discrétion. Elle refuse même de donner son âge.
Ce serait une erreur de considérer qu'on est extraordinaire
Indila
"J'ai l'âge de ma musique. Je me considère un peu comme une note de musique qui veut chanter et rêver. Je suis quelqu’un de très simple, comme tout le monde. C'est important de se considérer comme quelqu'un de banal et ce serait une erreur de considérer qu'on est extraordinaire", explique Indila.
La thématique de la solitude
Indila, chanteuse normale à qui l'on donne la trentaine, clame être, "être sans importance". Dans cet album, Mini World, l'artiste évoque beaucoup la souffrance, sans que l'on sache si c'est autobiographique ou pas. Indila explore essentiellement cette thématique : la solitude et la peine.
"Il y a une présence assez forte d'absence et du vide que la solitude laisse. Je pense qu'ils nous incombe de choisir comment vivre et comment interpréter les choses, si l'on veut être heureux ou pas. Je considère que lorsque l'on souffre, c'est seulement là que l'on se sent existé. On se retrouve, tout est centré sur nous et le temps passe lentement", raconte Indila.
"Quand on est heureux, on oublie que l'on est vivant. Je souhaite jusqu'à la fin de mes jours, apprendre à vivre", explique-t-elle.
