Charles Lindbergh est l'un des aviateurs les plus connus du siècle dernier. Son exploit : Avoir réalisé en 1927 la première traversée de l’Atlantique en avion, en solitaire et sans escales. C’est au faîte de sa gloire que tout bascule. Le 1e mars 1932, Charles Augustus Lindbergh Jr., son fils aîné de 20 mois, est enlevé et ne sera jamais rendu à ses parents, malgré les 50.000 dollars de rançon payés. S’ouvre, deux ans plus tard, l’un des procès les plus controversés de l’Histoire judiciaire américaine, qui verra la condamnation d’un suspect trop facilement désigné... Il s'agit là de l'un des crimes les plus médiatisés du XXᵉ siècle !
Retrouvez Stéphane Bern et l'équipe de A La Bonne Heure ! du lundi à vendredi de 11h30 à 12h30 pour une émission spéciale confinement.
Pour vous divertir, toutes générations confondues, l'équipe de l'émission vous propose un jeu qui vous emmène des rois aux rois de la pop, des trésors de nos villages aux trésors de la chanson, du cinéma, de tout ce qui fait le patrimoine, et à la rencontre aussi de personnalités qui font l’actualité culturelle.
Quatre nouvelles énigmes au menu ce matin, et quatre chances de gagner des cadeaux ! Pour cela, dès que vous croyez avoir la bonne réponse à l’énigme, envoyez un SMS au 64900 (0,35cts/sms) avec le mot clé "JEU" suivi de votre réponse. Vous passerez peut-être à l’antenne afin de la vérifier avec Stéphane Bern et un invité qualifié.
Transportons-nous à présent à la date du 20 mai 1927, il y aura exactement 93 ans demain. Ce matin-là, dans la banlieue de New York, un jeune homme, dont il faut trouver le nom, s'apprête à jouer sa vie. Dans quelques heures il sera célèbre et aura changé la face du monde... ou bien il sera mort. Deux français ont d'ailleurs disparus, douze jours seulement auparavant, en tentant de réaliser le même exploit ! D'après les dernières estimations les malheureux étaient proches du but, mais jamais on ne retrouvera leurs corps.
Pas de quoi faire reculer ce futur héros qui, aux premières heures du jour, s'avance fièrement devant les photographes. Avant de se jeter, à son tour, dans cette folle odyssée, il lance tout de même à l'assistance : "Le condamné à mort vous dit au revoir !" Quel sang froid !
Il faut dire que si l'aventure est risquée, la récompense est alléchante ! En 1927, cela fait huit ans qu'un hôtelier new-yorkais d'origine française, un certain Raymond Orteig, a promis 25.000 dollars en "cash" à celui qui relèverait le défi. 25.000 dollars ? C'est une fortune à l'époque ! Il n'en faut pas plus pour que ce jeune intrépide tente sa chance. Il a besoin d'argent ? Non, sa famille est loin d’être pauvre : Son père, d'origine suédoise, est avocat, membre du Congrès des États-Unis et sa mère professeur.
Mais il veut prouver justement que lui aussi peut accomplir quelque chose de grand. Jusqu'ici sa passion pour les moteurs et ses études de mécanique n'ont pas convaincu grand monde… Associé à des investisseurs de Saint-Louis, dans le Missouri, et secondé par de brillants ingénieurs, il s'est donc lancé à l'assaut du "Prix Orteig" !
L'épopée entamée le 20 mai au matin sur un terrain de Long Island va bien se terminer.. très bien même ! Sans entrer dans les détails, sachez juste que 33 heures et 30 minutes après son départ, cet homme réussit son pari et entre dans l'histoire !
La suite sera malheureusement plus compliquée : en 1932 lui et se famille seront victimes d'un terrible crime et au début de la seconde guerre mondiale, il fera preuve d'un penchant coupable pour l'Allemagne nazie…
Il reste quand même ce formidable exploit accompli entre le 20 et le 21 mai 1927. Un exploit qui témoigne d'une époque où les rêveurs les plus téméraires faisaient la une de l'actualité !
Alors,
quel le nom de cet illustre aventurier, surnommé "l'aigle
solitaire" ?
Réponse : Charles Lindbergh.
Au téléphone : Le journaliste et présentateur de L'heure du crime sur RTL, Jacques Pradel.
Il faut à présent trouver le titre d’un tableau ou l’événement historique
qu’il raconte. C’est un tableau qui a été peint entre 1805 et 1807 qui est
immense, 6 mètres sur 10 environ qu’on peut voir au Louvre mais aussi à
Versailles où il en existe une copie à l’identique.
La première chose que l'on peut remarquer, c’est que ce
tableau est une reconstitution. L’événement qu’il reproduit s’est déroulé un an
avant que le peintre ne commence à le coucher sur la toile.
Et puisqu’il s’agit d’une reconstitution et même
si c’est une reconstitution pour l’Histoire officielle, nous allons prendre
quelques libertés avec la vérité. On comprend déjà qu’il y a de la
communication, on dirait aujourd’hui du marketing politique, dans la fabrication
de ce tableau.
Il y a par exemple des personnages qui n’ont pas
assisté à l’événement, on pense notamment à la mère du personnage principal de
cette cérémonie et que l’on retrouve pourtant dans le tableau. Et d’ailleurs le
héros de ce tableau a été très touché que le peintre pense ainsi à rendre
hommage à sa mère à laquelle le liait une relation passionnelle… Cette
cérémonie est assez classique de l’Histoire de France. Mais il y
a, et ce tableau le montre bien, deux différences essentielles entre ces
cérémonies classiques et celle-ci.
La première de ces différences, c’est le lieu.
Quant cette cérémonie concernait les rois de France, elle avait lieu, depuis
Clovis, dans la cathédrale de Reims. Ici, on est à Notre-Dame de Paris, Paris
qui est à la fois le symbole de la France éternelle, mais aussi celui de la
Révolution.
Il s’agit ni plus ni moins de montrer que, même si
cette cérémonie institue un pouvoir personnel et héréditaire, l’homme qui va
occuper ce pouvoir n’est pas le restaurateur de la Monarchie mais, d’une
certaine façon, le continuateur de la Révolution. Il est au fond le lien entre
ces deux mondes qui se sont combattus, et apparaît ainsi comme l’unificateur,
le pacificateur de la France.
La seconde
différence a trait au rapport avec l’Eglise. Les rois tenaient leur pouvoir de
Dieu. Ça n’est pas le cas ici. D’ailleurs, le Pape est là. Il est venu de Rome,
certes un peu contraint et forcé, mais il est venu quand même. Si on le
regarde, assis sur son trône, d’abord il est un plan plus bas que le héros de
la cérémonie, il est même un peu caché, il est habillé assez simplement sans mitre
ni tiare et quand on regarde son visage si on s’aperçoit qu’il assiste à la
cérémonie, qu’il la cautionne de sa présence, mais qu’il n’en est pas le
maître.
On voit bien qu’on est là dans un domaine qui est
à la limite de l’Histoire et du mythe. De l’Histoire parce que, naturellement,
cette cérémonie a vraiment eu lieu, et du mythe parce que ce tableau c’est une
histoire qu’on nous raconte ; celle d’une France unie, pacifiée, renouant
avec les fastes de la monarchie mais tout en revendiquant les apports de la
Révolution, la France telle que la rêve le héros de cette cérémonie…
Quel est ce tableau que l’on doit au peintre Jacques Louis David ou quelle est
la cérémonie auquel il se rapporte ?
Réponse : Le couronnement de Napoléon.
Au téléphone : L'historien et spécialiste de Napoléon, Dimitri Casali. Il est notamment l'auteur du livre Napoléon sur le divan, publié en novembre dernier chez Flammarion.
Parlons maintenant de quelqu’un
qui a poursuivi un rêve insensé, qui a même consacré à ce rêve fou toute une
partie de sa vie. Et seul contre tous, il a fini par imposer ce rêve et en
faire une réalité.
Il est né dans
une famille de petits cultivateurs de la Drôme. Il fait peu d’études et
d’ailleurs maîtrise assez mal la langue française qu’il n’écrit que de manière
phonétique. Mais il est
tout sauf sot : Il passe mon certificat d’études primaires avant de
devenir apprenti boulanger, puis boulanger, tandis que son frère héritait de la
petite exploitation familiale.
A la mort de
son frère aîné, il devient quelques temps ouvrier agricole mais la misère le
guette et il finit par passer le concours des postes. Au moins, il mangera à sa
faim… Le voici à
Hauterive, effectuant, chaque jour, et cela jusqu’à sa retraite, une tournée
d’une trentaine de kilomètres.
C’est au cours
d’une de ces tournées, qu’ayant chuté sur une pierre, il la regarde de près et
la met dans sa poche pour mieux l’observer. Le lendemain, au même endroit il en
découvre d’autres, plus belles encore.
Il poursuit un
rêve secret. Construire, peut être pour sa petite fille, née de son second
mariage, une sorte de palais imaginaire ou de grotte ou elle pourrait aller
jouer. Il n’en a rien dit à personne, mais pendant plus de 30 ans, dans sa
brouette, il a amassé des tonnes et des tonnes de pierres et un jour, il a
commencé à édifier cet édifice peut-être pour prouver que les gens
modestes, eux aussi, peuvent avoir du
génie.
Aujourd’hui,
il est célèbre dans le monde entier. Niels Tavernier lui a consacré un superbe film
et c’est Jacques Gamblin qui a interprété son rôle. Mais qui est
ce personnage insolite ?
La réponse : Le facteur Cheval.
Au téléphone : Nils Tavernier, le réalisateur du film L'Incroyable Histoire du facteur Cheval, sorti en salles en 2018, disponible en VOD et DVD.
Il faut à présent donner le nom d'une petite "bête". C'est un peu "vicieux" d'en parler la semaine où l'on fête l'anniversaire de la loi sur les 35h car elle.. elle ne s'arrête jamais de travailler. Il faut dire que son espérance de vie n'est pas longue, mais tant qu'elle est sur cette terre elle ne fait que bosser et change même plusieurs fois d'emplois au cours de son existence ! De quoi faire rêver les plus libéraux de nos dirigeants…
Plus sérieusement : C'est sans doute cette ardeur et cette efficacité qui explique la fascination, voire la passion, que les hommes lui vouent depuis des millénaires ! En effet, grâce à des peintures découvertes en Espagne, nous savons que l'Homme est entré en contact avec elle dès la fin du Paléolithique. On ne peut pas encore parler de "domestication" mais à l'époque nos ancêtres profitent déjà de ses bienfaits.
Quelques centaines d'années plus tard c'est dans l’Égypte antique, celle des Pharaons, qu’on l’ apprivoise et que l'on commence à transformer le fruit de son travail. Un intérêt qui ne fait que grandir au fil des siècles, à tel point que le minuscule volatile devient l'emblème de nombreux souverains ! Même Napoléon Ier, après son couronnement en 1804, en fait l'un des symboles de sa dynastie !
Il faut dire que malgré sa toute petite taille, elle est capable de prodiges : Distinguer les formes et les couleurs, se repérer dans l'espace grâce au soleil, formuler toutes sortes de calculs. Dans les années 40, un célèbre éthologue prouve même qu’elle utilise la danse comme moyen de communication. Autant de qualités que l'on a longtemps attribué uniquement aux hommes et aux grands singes…
Aujourd'hui encore, on ne cesse de s'émerveiller devant ses capacités, mais, hélas, on se fait également beaucoup de soucis pour son avenir. Le recours massif à la chimie dans les vignes et dans les champs lui est fatal. Si on ne fait rien, dans quelques années elle pourrait bien cesser d'exister ! Ce qui serait une catastrophe pour toutes les espèces vivantes, car elle est évidemment indispensable à la nature et donc à notre vie …
Mais de quel "bête" s'agit-il ?
Réponse : L'abeille.
Au téléphone : L'écrivain Didier van Cauwelaert. Il est notamment l'auteur d'un livre illustré avec les photos de Jean Claude Teyssier et intitulé Les abeilles et la vie, paru en 2013 chez Michel Lafon.
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