En principe, le vinyle noir est en pétrole, en plastique, ou plus exactement en PVC acétate de vinyle. Il revient à la mode. Les ventes ont bondi de 70% l'an dernier, avec plus de 700.000 albums fabriqués. Les puristes estiment que le son est bien meilleur qu'avec le numérique et qu'on ressent une plus grande émotion. En Bretagne, une petite entreprise, M Com' Musique, a relancé la production. D'abord en pétrole. Mais ses créateurs ont essayé de trouver une solution plus écolo : une matière qui permet de creuser un sillon et d'offrir à nos oreilles de la bonne musique.
Ils ont ait appel à une société bretonne, Algopack, qui fabrique des porte-clés et des couverts "100% biodégradables" avec des algues. C'est une production écolo qui n'a pas besoin de pesticides, ni d'engrais. Il faut quand même incorporer 20% de pétrole, mais c'est naturel à 80%. Ils ont réussi à faire des disques.
Il va falloir améliorer encore un peu la qualité. Le son du disque en algue est bon (on n'entend pas la mer, ni les mouettes), mais le disque s'use trop vite. Au bout de quinze jours d'écoute, il devient inaudible. Donc il va falloir encore quelques mois de recherche pour commercialiser les premiers 33 tours en algue l'an prochain. À écouter donc sur un tourne-disques, pourquoi pas en plastique végétal, en maïs ou en fécule de pomme de terre.
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