Encores, le nouvel album de Charles Aznavour, sortira lundi 4 mai. Le chanteur de 90 ans - il en aura 91 le 22 mai prochain - consacre l'une de ses chansons, Et moi je reste là, à la désertification rurale. Un sujet qui lui tient à cœur. "On a une immigration, on en parle en bien ou en mal. On ne sait pas quoi en faire (...) On pourrait faire une sorte de melting-pot, et non pas tous les mêmes pour que ça ne soit pas des ghettos, pour recréer des villages. On leur donnerait de quoi reconstituer ce qui ne va plus dans les villages", explique-t-il.
Le chanteur va plus loin. "J'aimerais qu'on appelle ce mouvement, 'le mouvement Aznavour'", annonce-t-il à propos de son idée, qu'il a communiquée à François Hollande. "J'ai été écouté mais peut-être pas entendu", commente-t-il.
Dans ce nouvel opus, Aznavour traite d'autres thématiques. Celle de l'enfance a une grande place. Pour chanter sa jeunesse, l'artiste est accompagné par l'accordéon de Roland Romanelli, fidèle complice de Barbara.
La jeunesse, Charles Aznavour l'évoque aussi à travers les engagements résistants sous l'occupation. Chez Fanny, est une chanson sur un personnage fictif qui incarne "une de ces jeunesses sacrifiées dont on ne parle plus guère", comme l'écrit l'artiste. Ce morceau est également un hommage à sa mère : "Ma mère ramenait les armes dans une voiture d'enfant, elle aurait pu être une Fanny sacrifiée aussi."
L'écriture reste remarquable, le mot juste, rien de superflu, dans ce dernier album. Encores sort donc lundi 4 mai, prochaine étape : 6 concerts à Paris, entre le 15 et le 27 septembre prochain. Charles Aznavour chantera pour la première fois de sa carrière dans la salle du Palais des Sports.
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