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Batlik, l'artiste engagé qui fuit les maisons de disque
L'artiste surnommé le Jay Z du 93 sort "XI Lieux", son onzième opus, via son label À brûle-pourpoint, très loin des grandes majors.
Le chanteur Batlik, à Aubervilliers.
Crédit : SADAKA EDMOND/SIPA
Batlik pose des mots sans s'imposer. Son dernier album, XI Lieux, est produit pas l'artiste lui-même. Les grandes majors, très peu pour lui. "Ce n'est pas avec des grandes maisons de disque qu'on arrive jusqu'aux médias [...] Ça prend un petit peu plus de temps, mais c'est très bien comme cela", confie le musicien qui entame sa onzième année de carrière et autant d'albums.
Surnommé le Jay Z du 93 parce qu'il aide des artistes en devenir grâce à son label À brûle-pourpoint, Batlik a une manière particulière d'écrire. "Je prends des dates auxquelles je me mets à écrire et je m'oblige pendant cette période-là à écrire. C'est très difficile, très désagréable. Comme une longue dépression", raconte-t-il. Il préfère de loin composer les musiques. Sa notoriété, Batlik l'a acquise en se produisant le plus possible sur scène. Il jouera d'ailleurs à Paris, les 24 et 25 novembre au Studio de L'ermitage. "La grande classe !"
