VIDÉOS - Sur "Le Divan", Michel-Édouard Leclerc évoque son rapport à l'argent

Peu connu du grand public, le patron des magasins Leclerc est l'invité de Marc-Olivier Fogiel ce mardi 7 juin, à 23h10 sur France 3. Le Breton en profite pour dire ce qu'il a sur le cœur.

Michel-Édouard Leclerc dans "Le Divan"

Crédit : capture d'écran YouTube

Son nom s'affiche sur plus de 650 magasins à travers toute la France. Après Sheila, Daniel Cohn-Bendit et JoeyStarr, Michel-Édouard Leclerc s'allonge est l'invité du Divan ce mardi 7 juin sur France 3. Le Breton de 64 ans dirige et a considérablement développé l'empire fondé par son père à Landerneau dans le Finistère en 1949. Aujourd'hui, E. Leclerc c'est 35 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 100.00 salariés en France. Pourtant le grand public connaît peu cet homme d'une extrême timidité, guère habitué à se dévoiler en interview.

"Je ne m’aime pas à la télé. Physiquement et nerveusement, c’est un effort considérable, confie le patron des enseignes Leclerc. L'intéressé n'est pas non plus adepte de la psychanalyse. "Un jour, je me suis allongé 30 minutes sur un divan puis je me suis barré. Ce silence, cette étrangeté de parler dans le vide ne me satisfont pas. Je n’ai pas envie de m’auto-analyser." Cette déclaration est une première dans l'émission de France 3.

Je ne suis pas actionnaire et je ne possède pas de stock-options. Mais je fais partie des riches

Michel-Édouard Leclerc

Marc-Olivier Fogiel interroge Michel-Édouard Leclerc sur son rapport à l'argent. Le PDG n'élude pas la question, même si celui-ci ne cache pas son exaspération. "C'est vous qui avez un problème avec ça. Vous n'acceptez pas ma sincérité, vous ne la reconnaissez pas comme telle. Je ne suis pas actionnaire des centres Leclerc (...) Avant, j’étais salarié et aujourd’hui, je gagne de l’argent en faisant financer des prestations". "Et cet argent est estimé à plusieurs centaines de millions d’euros ?", relance Marc-Olivier Fogiel. "J’ai du confort, de la richesse mais je ne collectionne pas les voitures de luxe, répond Michel-Édouard Leclerc. Je ne suis pas actionnaire et je ne possède pas de stock-options. Mais je fais partie des riches, je paie l’impôt sur la fortune."

Un gros coup de gueule

Le patron des supermarchés Leclerc profite également de sa participation au Divan pour pousser un gros coup de gueule : "Vous savez, on est dans un moment de la société française qui cumule une vraie crise, par exemple chez les petits agriculteurs il y a une situation désespérée et ce mec me met au bout de la fourche, donc c'est un salopard !" De qui parle Michel-Édouard Leclerc ? Réponse ce mardi 7 juin dans Le Divan, à 23h10, sur France 3.

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