Les tabloïds britanniques étaient à sa recherche depuis des semaines. C'est finalement The Sun on Sunday qui a décroché l'entretien tant convoité, celui de Sasha Walpole, la première partenaire sexuelle du prince Harry. Les journalistes ne cherchaient pas à découvrir les secrets de la vie sexuelle et romantique du fils du roi Charles III pour le plaisir mais ils voulaient mettre un nom et un visage sur la femme décrite par le prince lui-même dans son autobiographie explosive Le Suppléant (The Spare).
Dans un des passages les plus commentés du livre qui continue de s'arracher en librairie, le prince Harry raconte comment il a perdu sa virginité à 16 ans avec une jeune femme un peu plus expérimentée. Une expérience assez médiocre d'après la description du prince. À l'époque, il n'avait que 16 ans et la bagatelle a été accomplie en quelques minutes seulement dans l'herbe, raconte-t-il. La relation sexuelle aurait été initiée par ce couple éphémère alors qu'ils étaient particulièrement ivres.
Elle venait de se faire plaquer par son petit ami, un jeune homme qui avait eu l'outrecuidance d'amener sa nouvelle conquête à la soirée. Harry a écouté les confidences de la jeune Sasha et a commandé une dizaine de shots pour lui faire oublier sa peine. Le reste s'est déroulé sur une pelouse proche d'un parking du Vine Tree Inn de Norton dans le Wiltshire, en "cinq minutes".
"J'ai gardé cette histoire secrète pendant 21 ans, parce que Harry était un ami, qu'il soit un prince ou non, a-t-elle confié au tabloïd. Sasha Walpole, 41 ans et mère de deux enfants, a néanmoins regretté que le prince n'ait pas mieux caché son identité dans son livre. Elle a aussi expliqué qu'elle aurait préféré que les médias ne la traquent pas à cause de ces quelques indices. "Je mène une vie paisible. Je ne cherche pas l'attention, mais je sais que la chasse aurait continué jusqu'à ce que les gens me trouvent", continue-t-elle.
Sasha Walpole avait 19 ans à l'époque. Ce jour-là, elle fêtait son anniversaire et Harry était invité. "Il a commencé à m'embrasser. C'était passionné, intense. Il n'était pas le prince Harry pour moi, il était juste Harry, mon ami. Puis la situation a dégénéré, décrit-elle. Ce n'était pas prémédité et je ne savais pas que c'était sa première fois. Il semblait savoir ce qu'il faisait. C'était rapide, sauvage, excitant. Nous étions tous les deux ivres. Cela ne serait pas arrivé si nous ne l'avions pas été", reconnait-elle.
La description du prince Harry empruntait au vocabulaire équestre et a fait couler beaucoup d'encre : "Je l'ai montée rapidement, après quoi elle m'a donné une fessée et m'a envoyé promener", écrit Harry. Une version confirmée par la principale intéressée qui explique que ce champ lexical est en rapport avec l'atmosphère du moment. "La fessée s'est produite car nous étions dans un contexte équestre. Le livre en est une interprétation amusante. Sa description est exacte, précise-t-elle dans The Sun. C'était un pur moment d'ivresse. Nous nous sommes éloignés. Cela ne me dérangeait pas. Je n'ai pas de regret."