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"On n'est pas couché" : "Personne n'est neutre", estime Claude Sérillon

Invité dans "On n'est pas couché", le journaliste a évoqué son dernier livre, "La conversation".

Maxime Magnier

Entre France 2 (ex Antenne 2) et Claude Sérillon, l'histoire d'amour a été houleuse. Plusieurs fois licencié de la chaîne avant de la réintégrer, le journaliste est notamment revenu sur ces épisodes de sa carrière, dans On n'est pas couché, samedi 6 mai. 

"La deuxième fois, c'est parce que, avec le travail de la rédaction d'Antenne 2, nous avions enquêté après la mort de Malik Oussekine (une affaire de violence policière ayant entraîné la mort d'un étudiant à Paris, en décembre 1986, ndlr). Le préfet de police avait affirmé qu'il avait un casier judiciaire (...) et j'ai dit : 'Monsieur le Préfet, c'est inexact'. Et donc ensuite, le PDG de l'époque m'a dit que ça ne l'intéressait plus que je reste", raconte-t-il.

À Laurent Ruquier, qui estime que Claude Sérillon était "le symbole de l'irrévérence", l'intéressé répond qu'il ne "croit pas" à cette constatation. "Je pense qu'on faisait notre métier avec le plus de rigueur possible, le plus d'honnêteté possible. On n'était pas neutre, d'ailleurs, je pense que personne n'est objectif, personne n'est neutre, et surtout pas quand on fait un journal télévisé puisqu'il y a un ordre hiérarchique, il y a un choix de sujets", dit-il.

Désormais, celui qui a été conseiller de l'Élysée chargé de la communication sous le quinquennat Hollande, s'inspire, pour mener sa vie, d'une phrase de Jacques Prévert : "Il faut essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple". "C'est presque une manière de vivre, une colonne vertébrale que j'essaie de suivre", explique-t-il.

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