Deux mois après son opération du cœur, Michel Drucker se confie au micro de LVT sur sa convalescence et son retour à la télévision. "C'est très gentil de penser à moi, je reviens de très loin. Je suis hospitalisé depuis plus de 3 mois (...) je refais surface peu à peu (...) je tiens bon", explique Michel Drucker. "Ça fait 55 ans que je tourne à une cadence élevée et subitement dès le 30 août j'ai été hospitalisé, j'ai été alité. J'ai gardé le moral, mais j'ai subi une opération très lourde, je suis resté 8 heures sur la table d'opération (...) j'ai été très bien soigné, le personnel hospitalier était exceptionnel", poursuit-il avant de raconter : "Il faut remonter la pente".
"Depuis 1964 je ne me suis jamais arrêté, et bien subitement c'est un choc. On se retrouve coupé du monde, j'ai vu très peu de gens, on gamberge, on réfléchit, les nuits longues, c'est une expérience intéressante que j'ai vécue", résume Michel Drucker. Puis, Laurent Gerra, après sa chronique a tenu à adresser un mot à Michel Drucker : "Ça fait plaisir de savoir que tu vas mieux (...) arrête les plats en sauce et fais un peu plus de sport", lui conseille Laurent Gerra.
Quelques jours après son opération, la production de France Télévisions expliquait qu'on ne le reverrait pas avant février sur France 2. "J'espère revenir début 2021, on verra ça avec la direction de France 2 et de France Télévisions", explique Michel Drucker. En attendant son retour à la télévision, des best-of de Vivement Dimanche sont diffusés. "Je verrai où j'en suis en début d'année (...), on verra cela à la rentrée prochaine (...). En rééducation, j'ai le temps de réfléchir (...), je ne vous cache pas qu'à mon âge lorsque j'ai su que j'allais subir cette opération, j'ai eu quelques doutes sur la fin de ma carrière", déclare le présentateur.
"J'ai un cœur tout neuf, mais maintenant il faut le rôder", résume encore Michel Drucker avant de conclure : "J'ai appris la solitude, la patience, la souffrance, j'ai appris à prendre mon temps et j'ai réfléchi, j'ai beaucoup pensé à mes parents, à mes proches et puis finalement on perd un peu la notion du temps (...). J'ai surtout appris que la santé est le bien le plus précieux".