La facture s'alourdit pour les consommateurs de la presse papier. En effet, les prix des quotidiens sont revus à la hausse en ce début d'année. Une augmentation certes de 10 ou 20 centimes d'euros mais qui s'inscrit dans une tendance inflationniste observée depuis plusieurs années. Certains journaux ont même doublé leur prix entre 2010 et aujourd'hui, comme le relève Pure médias.
À l'opposée de la montée des prix, il y a une tendance baissière des ventes, au mieux il y a une légère hausse voire une stagnation, obligeant ainsi les patrons des quotidiens à faire preuve de pédagogie afin de faire passer la pilule.
"Pour atteindre le niveau d'exigence que vous êtes en droit d'attendre, il nous faut innover et investir", a expliqué aux lecteurs Francis Morel, PDG des Echos. Même discours au Monde, dont les dirigeants Louis Dreyfus et Jérôme Fenoglio font valoir la nécessité de "continuer à innover, tout en consolidant notre modèle économique".
Ainsi, Le Parisien passe d'1,30 à 1,50 euros, Aujourd'hui en France reste le quotidien de moins cher de France à 1,20 euros malgré 10 centimes en plus. Le Figaro lui aussi prend 20 centimes d’augmentation, passant de 2,40 à 2,60 euros. Le Monde est au même prix après une augmentation de 10 centimes. En 2010, Le Figaro coûtait 1,30 euros et Le Monde 1,40.
Fragilisée et en délicatesse du point de vue des ventes, la presse écrite compense par une augmentation du prix de vente, et mue désormais totalement vers le numérique. Le Monde et Le Figaro sont d'ailleurs des mastodontes dans ce domaine, qui demande de constants investissements.
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