"La chasse aux riches, c'est des conneries" : sur RTL, Florent Pagny se dit hostile à une plus forte contribution des plus fortunés

En délicatesse avec le fisc français par le passé, Florent Pagny se prononce contre une ponction plus importante sur les hauts patrimoines. "Le riche, quand on vient le taxer, il s'en va", estime l'artiste, qui s'était un temps installé en Patagonie.

Florent Pagny, le 12 septembre 2025 sur RTL

Crédit : RTL

Florent Pagny est face à Marc-Olivier Fogiel

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Faut-il taxer davantage les riches ? En plein débat sur l'orientation politique du nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu, Florent Pagny, un temps fâché avec le fisc, a un avis tranché sur la question. "C'est une mauvaise direction", estime l'artiste, invité ce vendredi 12 septembre de RTL à l'occasion de la sortie de son nouvel album Grandeur nature. "Le riche quand on vient le taxer il s'en va."

"La chasse aux riches, c'est des conneries", poursuit l'interprète de Ma liberté de penser, titre désormais culte dans lequel il revenait sur ses déboires avec l'administration fiscale. "J'peux vider mes poches sur la table, ça fait longtemps qu'elles sont trouées", chantait-il à l'époque.

"Ils font vivre beaucoup de monde"

Florent Pagny appelle plutôt à "laisser tranquille" les plus fortunés, parce qu'ils "font vivre beaucoup de monde". Car "le truc du riche, c'est qu'il consomme, il dépense, il entretient beaucoup de gens et il fait vivre beaucoup de monde", estime le chanteur. "Et des gens qui ont réussi, qui ont des moyens, et qui d'un seul coup sont dans un pays à les utiliser, on ne les fait pas fuir."

Lui plaide aujourd'hui plutôt pour "des aménagements". "Si on réduisait pas mal de choses, peut-être qu'on gagnerait beaucoup plus que ce qui est en train de se passer", explique-t-il.

À l'inverse, Pierre Arditi prêt à payer plus

Invité jeudi soir d'Anne-Sophie Lapix, le comédien Pierre Arditi défendait lui une ligne radicalement opposée. "Si on me demande de payer un peu plus d’impôts, je serai évidemment d’accord", a confié l'acteur qui "fait confiance" au nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu "pour l'instant".

"C'est la moindre des choses", a-t-il affirmé. "On le fait pour le pays. C'est important, le pays, vous savez. Je ne pensais pas tout à fait comme ça quand j'étais beaucoup plus jeune. Maintenant, étant beaucoup plus âgé, je le crois. Je crois à notre pays, donc je n'ai pas envie de lui tourner le dos."

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