Il proposait de dévoiler "une autre facette de (sa) personnalité" - pari réussi. Loin, bien loin, de l'Élysée depuis un an, François Hollande n'en finit pas de défendre le bilan de son mandat présidentiel, dans un livre qui connaît un franc succès comme dans les interviews. L'une d'elles, un peu particulière, sera diffusée mercredi 13 juin à 21 heures sur C8 : l'ancien chef de l'État se prête au jeu des questions-réponses face à une classe d'enfants dans l'émission Au Tableau !. Le Journal du Dimanche en décrit quelques extraits.
La spontanéité des enfants conduit forcément l'ancien résident de l'Élysée à évoquer des sujets, légers mais non moins marquants, de son mandat. Cela passe par le surnom "Flanby" qu'il s'est vu attribuer par un certain Arnaud Montebourg et qui lui a finalement collé à la peau. "Il veut me blesser, mais c'est une très bonne proposition : je ne connais personne qui n'aime pas le Flanby !", réagit l'ex-chef de l'État dans un sourire un tantinet crispé.
Une autre anecdote de son mandat - celle de la cravate fréquemment portée de travers - semble davantage irriter François Hollande. "Qu'on ait pu me juger sur le fait que ma cravate était de travers m'a toujours insupporté. […] C'est l'action qui compte, pas l'apparence. Il vaut mieux une cravate de travers et une pensée droite que le contraire", rétorque-t-il dans l'émission.
Ce qui compte, c'est la dignité
François Hollande dans "Au Tableau !" sur C8
Droit dans ses bottes et attaché à ses convictions, tel est le message auquel s'attache l'ancien président. Quand les élèves d'Au Tableau ! abordent la séquence - humide - de son discours sur l'île de Sein, qui avait été un objet insolite de détournements et autres moqueries, François Hollande insiste : "Ce qui compte, c'est la dignité. Elle ne tient pas à une goutte sur ses lunettes, mais aux propos qu'on tient."
La légèreté de l'interview et la bonne humeur dans laquelle elle se déroule permettent au prédécesseur d'Emmanuel Macron d'évoquer des thèmes plus sérieux. Considérant qu'il s'est "sacrifié" pour ne pas "mettre le pays dans la situation de choisir entre la droite dure et l'extrême droite", François Hollande estime que l'impopularité est derrière lui. Les résultats, dit-il, sont arrivés "trop tard pour faire bonne impression".
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