Brigitte Bardot : ce qu’il faut retenir de sa première interview filmée depuis 10 ans

La star internationale et actrice Brigitte Bardot a récemment fêté ses 90 ans en 2024 et a choisi de se montrer face aux caméras de BFMTV pour une interview, sa première à la télévision en 11 ans. 

Cet entretien qui sera diffusé dans la soirée du 12 mai 2025 à 21h a été motivé par la star elle-même. L'actrice emblématique des années 1950 et 1960, a affirmé avoir souhaité s'entretenir en face à face pour militer en faveur de la protection des animaux. "Je veux l'abolition de la chasse à courre", déclare Brigitte Bardot, affirmant mener son "ultime combat". 

L'actrice, retirée des plateaux depuis plus de cinquante ans, continue de représenter sa fondation engagée pour la préservation des animaux, à laquelle elle prête son nom. L'ancienne égérie de la "libération de la femme" aura exposé ses idées sur plusieurs sujets et thématiques faisant l'actualité. 

"Le féminisme, c'est pas mon truc"

L'actrice emblématique de Et Dieu… créa la femme (1956) et du Mépris (1963)  s'est exprimée de façon explicite sur le cinéma contemporain. "C'est social, c'est moche, ça ne fait pas rêver", ajoutant que "les films actuels, c'est d'un ennui". Au cours de l'interview, cette dernière a également partagé son opinion sur le mouvement  #MeToo dans des termes peu élogieux. 

Brigitte Bardot a pris la défense des acteurs Nicolas Bedos et Gérard Depardieu, mis en cause dans des affaires d'agressions sexuelles. Elle estime que "ceux qui ont du talent, qui mettent la main aux fesses d'une fille, sont rejetés dans le cul de-basse-fosse". "On pourrait au moins les laisser continuer à vivre. Ils ne peuvent plus vivre", argumente-t-elle, interrogée dans sa maison à Saint-Tropez. "Le féminisme, c'est pas mon truc. Moi, j'aime bien les mecs", insiste celle-ci.

"C'est mon dernier combat"

Par ailleurs, la militante n'en oublie pas la raison même de cette prise de parole publique. Celle-ci a notamment transféré, le lundi 12 mai à Emmanuel Macron, au Premier ministre et à plusieurs parlementaires, une lettre ouverte demandant l'interdiction de la chasse à courre. Ce message aura été accompagné d'un sonotone, un "coup de pub", destiné aux politiques restés sourds à ses requêtes.

"Je veux l'abolition de la chasse à courre. C'est une horreur. Il faut absolument que le gouvernement français, accepte de m'offrir, après 50 ans de demandes sans réponse, cette victoire", affirme-t-elle à BFM TV. "Je pense que je peux gagner et en fin de compte, c'est mon dernier combat. À 90 ans, je ne vais pas recommencer dans cinq ans ou dix ans", ajoute l'ancienne comédienne.