Des menus kalachnikovs, AM16, AK47, ou grenade... C'est la carte originale proposée par un gérant de kebab qui tient un fast-food d'un genre particulier à Béziers, avec des répliques d'armes au mur ou des formules de repas avec des noms de fusils d'assaut... Un marketing qui a alerté les policiers.
Alain, qui se faisait appeler Abou Dibal depuis sa conversion, jure, lui, que c'était un coup marketing pour booster son petit commerce. Seulement l'homme n'est pas inconnu des services de renseignement. Il y a 10 ans, il a été interpellé par la DCRI à Toulouse. À l'époque, il gravitait dans les mêmes milieux que les frères Merah.
Avant de donner dans le commerce de kebabs explosifs, le quadragénaire faisait dans le trafic de cannabis. En 2013, il a été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis. Vendredi 18 septembre, il sera jugé en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Béziers pour apologie du terrorisme. Il risque jusqu'à 14 ans de prison.
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