Benjamin Dierstein : "Bleus, blancs, rouges", un polar aux multiples facettes

Le romancier Benjamin Dierstein s'illustre avec "Bleus, blancs, rouges", un polar captivant qui lui vaut le prestigieux prix Landerneau du Polar. Plongée dans une France des années 70, ce livre de 763 pages mêle flics, gangsters et politiques dans un récit haletant.

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Crédit : aaron-burden/unsplash

Bleus, blancs, rouges se distingue par sa richesse narrative et sa complexité. Le roman explore la France de 1978 à travers trois couleurs symboliques : le bleu des jeunes inspecteurs de police, le blanc des décideurs et le rouge des mouvements révolutionnaires. Ce tableau détaillé de l'époque offre une immersion totale dans les années de plomb à la française.

Pour donner vie à son récit, Benjamin Dierstein a mené un travail de recherche colossal. Entre archives nationales, BNF et INA, l'auteur a accumulé 500 pages de notes. Des coupures de presse aux rapports de police, chaque détail contribue à recréer l'atmosphère de l'époque, rendant le livre aussi instructif que captivant.

Malgré la densité des informations, Bleus, blancs, rouges reste accessible grâce au sens du rythme de Dierstein, qui puise dans son expérience musicale. Le soin apporté à la structure des phrases et à la cadence narrative transforme ce polar en véritable page-turner. Une œuvre à découvrir, publiée aux éditions Flammarion.

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