Elle était très attendue. Elle n'a pas déçu. Elektra est la nouvelle héroïne de la saison 2 de Daredevil. Le fantôme d'un passé qu'il veut oublier et un premier amour qui l'a laissé K.O. Attention, si vous n'avez pas vu toute la saison 2, passez votre chemin. Elektra est une véritable guerrière sexy qui débarque en un clin d'œil dans la vie de Matthew. Sauf qu'elle exaspère. Entre son snobisme, ses techniques pour manipuler Matthew et ses mensonges, Elektra est un personnage qui ne laisse pas de marbre.
C'est la française Elodie Yung qui incarne Elektra Natchios, cette jeune femme aussi séduisante que dangereuse. Comme dans les comics, Elektra est l'ex petite-amie de Matt Murdock. Cette histoire remonte dix avant les événements de la saison 2, pile au moment où Matt va enfin vivre une histoire officielle avec Karen. C'est sans compter sur l'arrivée de son ancienne amante, qui se cache dans son appartement, plutôt que de frapper à sa porte. Normal. De toute manière, Elektra ne fait rien comme tout le monde, ou presque.
D'emblée, on n'aime pas Elektra, car elle empêche l'avocat d'avoir enfin une vie amoureuse. Karen et lui se tournent autour depuis une saison, à un moment, il faut se lancer ! D'autant qu'Elektra s'incruste dans la vie déjà bien compliquée de Matt, juste après son premier baiser avec Karen. Et c'est comme ça presque tout le long de la saison. Ce n'est pas inintéressant, loin de là, mais c'est de plus en plus frustrant de voir Matt mentir à Karen et Foggy pour couvrir ses missions nocturnes avec Elektra.
"Je ne voulais pas faire d'Elektra un héros ou un antihéros. Il ne faut pas penser à elle en terme de méchante. On voulait qu'elle soit une sociopathe, mais elle a cette faiblesse : son amour pour Matthew", résume Élodie Yung lors d'une entretien pour Fun Radio. Effectivement, rien n'est tout blanc ou noir dans cette saison. Le fil des scénarios nous permet de comprendre les motivations du Punisher et celles d'Elektra.
On arrive donc à s'attacher à ce personnage complexe, qui a beau tout faire pour nous exaspérer : elle n'en reste pas moins une héroïne Marvel qui envoie du lourd. "Elle est capable de tuer, mais elle peut aussi aimer", conclut Elodie Yung. Mais, Elektra peut aussi utiliser les gens sans problèmes pour assouvir ses desseins, sans ressentir la moindre culpabilité. En clair, c'est une peste.
Fidèle à son tempérament sociopathe, Elektra a un côté manipulateur. Sous ses minauderies (auxquelles on ne résiste pas longtemps non plus), elle parvient à faire de Matthew ce qu'elle veut. Elle lui tend sur un plateau d'argent les Yakuza, qui travaillent dans l'ombre de Hell's Kitchen sur un mystérieux projet. Sans oublier de nourrir son côté de super-héros : il faut que Daredevil agisse s'il ne veut pas voir des innocents tués et son quartier explosé. Bref, tout pour un programme horrible qui pousse le héros à accepter ce marché.
Pourtant, on le savait malin, mais face à la voix envoutante d'Elektra, il laisse tomber Foggy et Karen, au moment où ils ont le plus besoin de lui : pendant la préparation du procès de Frank. Tout ça parce qu'Elektra l'appâte avec ses Yakuza et la promesse qu'elle quittera définitivement sa vie quand ils seront tous hors état de nuire.
On avait déjà eu un aperçu dans les trailers. Coups de poing, maîtrise des arts martiaux et des saïs dans les poches, Elektra est une tueuse de compétition. La série a d'ailleurs marqué les fans par ses scènes de combats violentes et esthétiques. Daredevil, on le sait, est un pro. Tout comme Elektra. Agile, féline et percutante, elle met à terre ses adversaires en quelques prises.
Bon, il n'empêche qu'elle est largement convaincante dans sa prestation. Avec Karen, elles sont la caution féminine badass de la série, même si la petite amie de Matt n'a pas une double-identité de justicière. Elektra est aussi