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2 min de lecture
Sur RTL, Dominique Besnehard a rendu hommage à Niels Arestrup.
Crédit : JOEL SAGET / AFP
Pour le premier Journal inattendu de la saison, ce samedi 30 août, en direct du festival du film francophone d'Angoulême, le célèbre agent producteur et fondateur du festival était l'invité de Stéphane Boudsocq sur RTL. À ses côtés, les acteurs Pascal Elbé, Elsa Zylberstein, mais aussi la réalisatrice Romane Bohringer étaient de passage.
Présenté en clôture du festival, le film C'était mieux demain de Vinciane Millereau, en salles le 8 octobre, raconte l'histoire d'un couple de 1958, incarné par Elsa Zylberstein et Didier Bourdon, qui, suite à un incident, va se trouver catapulté en 2025. En 2025, la place de la femme n'est évidemment plus tout à fait la même. Pascal Elbé, lui, présente à Angoulême La Bonne étoile, qu'il réalise et dans lequel il joue, qui sortira le 12 novembre en France. Il y raconte l'histoire d'un déserteur pendant la Seconde Guerre mondiale, qui va se faire passer pour un juif, puis pour un résistant.
Dans un contexte national et international tendu, tous deux abordent des sujets qui pourraient paraître sensibles. "Aujourd'hui, je trouve qu'au contraire, c'est un statement sur le couple et sur les hommes et les femmes tellement intelligemment fait que je ne me suis posé aucune question, explique Elsa Zylberstein. Le scénario était absolument génial".
Le cinéma, c'est la dernière citadelle.
Pascal Elbé, dans Le Journal inattendu sur RTL
"Il y a deux mondes, répond de son côté Pascal Elbé. Il y a le monde parallèle, les réseaux sociaux, une certaine presse. Et puis, il y a le public. Le public, il est prêt pour tout ça. Il ne comprend même pas qu'on puisse lui poser la question".
Pour Dominique Besnehard, à l'origine et à la tête du Festival du film francophone avec Marie-France Brière, "il ne faut pas oublier la nuance". "Le problème, c'est la nuance, explique-t-il. Et ça, c'est quelque chose qui est perdu. Vous voyez, il y a eu un hommage à Denis Arcand. Je peux vous dire, certains films, on ne pourrait plus les faire. La chute de l'Empire américain, par exemple, parce que le langage, le côté un peu comme Les Valseuses, ça ne pourrait plus être possible. Et c'est un peu dommage quand même. Alors, il faut recontextualiser ces films dans leur époque, mais on doit les montrer".
Le changement d'époque a aussi influencé les choix des réalisateurs, comme l'explique Pascal Elbé. "Aujourd'hui, quand on écrit, quand on propose quelque chose, et quand on parle, il y a les réseaux sociaux, il y a une vitrine, il y a quelque chose qui parfois entrave le débat, qui parfois le rend même parfois impossible", a-t-il expliqué. "Mais le cinéma, c'est la dernière citadelle, comme la littérature", a-t-il ajouté.
"Il y a un truc qui a disparu en France, regrette-t-il, qui nous est arrivé des États-Unis, c'est le second degré. On est tous dans la culture du ressenti et du premier degré. Ce n'est pas notre métier, c'est impossible de fonctionner".
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