C'est l'album événement de cette rentrée. L'arabe du futur 4, de Riad Sattouf est extrêmement attendu par les lecteurs des premiers tomes, écoulés à plus d'un million et demi d'exemplaires à travers le monde. Traduit en vingt-deux langues (Finnois, Coréen ou bien encore en Russe) mais étonnamment pas en arabe. Un choix assumé de la part de l'auteur.
"Il y a assez peu de livres qui sont traduits en langue arabe et il y assez peu d'éditeurs et les éditeurs qui voulaient le traduire en arabe ne souhaitaient s'engager que sur le premier volume (...) Moi je ne pouvais pas prendre le risque de traduire qu'un seul livre (...) Je n'accepte pas encore de le traduire en arabe, je le proposerai quand l'histoire sera terminée".
C'est le volet le plus violent, le plus éprouvant de la série. L'histoire met avant un Syrien (le père de Riad Sattouf), marié à une Bretonne. Il est titulaire d'un doctorat d'histoire à la Sorbonne et aurait pu choisir d'enseigner en France, mais il a préféré - au début des années 80 - retourner au Moyen-Orient. D'abord en Libye, puis en Syrie... dans le but d'éduquer, d'élever les consciences du monde arabe. Bref, former un arabe du futur, libre, affranchi du poids de la religion, du passé colonial, ou des superpuissances russes et américaines.
Un rêve bien évidemment mégalo, trop grand pour un seul homme. Et pas sans conséquence, au quotidien, pour la famille, qui déchante, à mesure qu'elle est ballotée d'un pays à un autre, d'une culture à une autre. De manière très candide,Riad Sattouf, raconte, sans jugement, à travers ses yeux d'enfants, son histoire et celle de son père. "Mon père était vraiment d’extrême droite, c'était un nationaliste, il était profondément ancré dans son pays", explique-t-il.
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