Une rentrée succède à une autre dans les librairies. Après celle d'automne et des grands prix littéraires, voici celle d'hiver. Le nouveau roman d'Olivier Adam, Tout peut s'oublier, qui sortira mercredi chez Flammarion, en est d'ores et déjà l'un des événements et à coup sûr l'un de nos grands coups de cœur.
Olivier Adam a fait des débuts fracassants en 2000 avec Je vais bien, ne t'en fais pas adapté au cinéma par Philippe Lioret avec Kad Merad et Mélanie Laurent, tous deux césarisés. Depuis, il a publié une quinzaine de romans dont Des vents contraires, sacré Grand Prix RTL-Lire, adapté également sur grand écran avec Isabelle Carré et Benoît Magimel.
Tout peut s'oublier (Flammarion) est l'un de ses meilleurs livres. Un signe ne trompe pas, nous avons lu ce livre d'une traite, en apnée, le ventre noué par l'émotion, l'angoisse et la rage face au sort réservé à votre héros, Nathan, un père privé de son fils. Des choses qui arrivent me direz-vous. Oui, mais pour Nathan, la séparation est d'une violence et d'une cruauté extrêmes. "C'est un chagrin d'amour, confie l'écrivain au micro de RTL, voir l'être aimé ailleurs, vivant, peut-être même heureux, mais à distance de soi, sans y avoir accès. Toutes les histoires d'amour portent en elles l'hypothèse de leur propre fin".
Son ex-femme s'évapore du jour au lendemain avec leur petit Léo, 5 ans. Nathan découvre qu'elle est rentrée au Japon, son pays natal. Dès lors, il n'aura de cesse de les retrouver. Il embauche un détective privé, se lance à leur recherche sur place. Avec Tout peut s'oublier, Il signe un drame familial déchirant, une traque digne des meilleurs polars et le récit bouleversant de l'amour irréductible d'un père pour son fils. La paternité, un thème qui revient régulièrement dans ses livres. "Une histoire de filiation a priori ce n'est pas dans le contrat [qu'elle s'achève comme une histoire d'amour classique]. C'est sensé être inconditionnel et seule la mort peut nous séparer, explique l'auteur. Et il y a un désarroi terrible pour des pères et des mères privés de leurs enfants".
"J'ai beaucoup travaillé sur les disparitions. Aller à la recherche de quelqu'un c'est une première dynamique romanesque qui est toujours payante et efficace, reconnaît Olivier Adam. On travaille sur le désarroi, la panique. Et là va s'ajouter l'aspect kafkaïen d'être dans les arcanes d'une justice [japonaise] que vous ne comprenez pas".
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