Stéphane Rotenberg : "On n'a pas le droit de bouger donc forcément il y a une situation désagréable"

Le présentateur de "Pékin Express" raconte la situation dans laquelle lui et son équipe sont bloqués. Ils ont été assignés à résidence par les autorités indiennes depuis 3 jours et n'ont plus leurs passeports.

Stéphane Rotenberg : "Le risque zéro, c'est l'enfer !"

Crédit : dailymotion

L'équipe de Pékin Express, en ce moment en tournage en Inde, a été arrêtée et assignée à résidence parce qu'ils utilisaient des téléphones satellites. La détention de ces objets est très encadrée en Inde, essentiellement pour des raisons de sécurité, le pays devant faire face à des rebelles maoïstes ou séparatistes dans le Cachemire.

Stéphane Rotenberg est toujours coincé à son hôtel et donne des nouvelles de l'équipe.

À écouter

Stéphane Rotenberg : "On est bloqués il y a des gens devant la grille de l'hôtel avec des armes, on n'a pas le droit de bouger, on n'a pas nos passeports donc forcément il y a une situation désagréable"

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"On est bloqués il y a des gens devant la grille de l'hôtel avec des armes, on n'a pas le droit de bouger, on n'a pas nos passeports donc forcément il y a une situation désagréable, décrit le présentateur. On pense aux 3 gars de l'équipe qui sont dans la grande ville serrés par la police mais qui sont libres, surveillés ailleurs. Voilà c'est étrange, mais on attend que ça se règle."

Les trois gars de l'équipe, ce sont ceux de la sécurité et une personne de la production. Si ça ne se débloque pas, c'est tout simplement parce qu'il y a visiblement un problème administratif avec ces 22 téléphones satellites.

"Grosso modo c'est un peu flou, ils nous parlent d'espionnage, ils nous parlent de choses. Ils ne sont pas désagréables mais de temps en temps ça se tend et de temps en temps ça se détend, c'est très variable", continue Stéphane Rotenberg.

Pourquoi des téléphones satellites ?

Pour des raisons de sécurité. "On ne les utilise normalement jamais et là c'est un cas particulier parce qu'on est dans des zones très reculées où les GSM peuvent ne pas passer, on avait quelques téléphones satellites, 20 sur toute une équipe, au cas où il y ait un pépin", explique l'animateur de M6.

Ils ne pensaient pas du tout que ça allait provoquer une telle réaction, il s'agit, pour eux, d'une simple sécurité supplémentaire. "On n'a pas caché nos téléphones sous nos sacs, on les a donnés lorsqu'ils nous les ont demandés. On est un peu au milieu d'une situation pour l'instant qu'on ne maîtrise pas très bien", poursuit-il.

Quelle suite ?

Chaque ambassade (il y a plusieurs nationalités dans l'équipe) suit tout ça de près mais il faut attendre qu'un juge local prenne une décision. Pour la suite, l'option optimiste serait que ça se débloque vite, et après l'Inde direction le Sri Lanka avec probablement une étape supplémentaire.

Je continue à penser que demain matin je fais mon check out à l'hôtel et je pars, mais ça fait 3 jours que je pense ça

Stéphane Rotenberg

"On va essayer de rattraper le train", espère Stéphane Rotenberg, c'est à dire l'étape 8. Les équipes qui sont déjà dans le pays d'après sont en train d'écrire une étape supplémentaire. "Chaque jour, on imagine d'autres choses, je continue à penser que demain matin je fais mon check out à l'hôtel et je pars, mais ça fait 3 jours que je pense ça. C'était une très belle saison, très surprenante, maintenant on attend de repartir pour que ça continue", conclut-il.

Cette immobilisation a sans doute coûté de l'argent à la production.

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