Joël Dicker revient en librairie avec son premier roman

Quelques mois avant la publication de La vérité sur l'affaire Harry Quebert en 2012, Joël Dicker publiait un premier roman, Les derniers jours de nos pères, passé inaperçu. L'auteur depuis s'est fait un nom au firmament de l'édition et Les derniers jours de nos pères reparaît en poche aux éditions de Fallois.

Une seconde chance amplement méritée. Les derniers jours de nos pères, écrit à 23 ans par Joël Dicker, est un excellent roman historique qui relate un épisode méconnu de la seconde guerre mondiale. Après la déroute de l'armée britannique à Dunkerque, Churchill décide de créer une branche spéciale des services secrets : le SOE (Special Operations Executive).

Un corps d'armé recrutant tout le monde

Le SOE était constituée d'agents recrutés dans les différents pays occupés pour infiltrer les lignes allemandes et soutenir les mouvements de résistance. Ces agents ont pris des risques considérables. Joël Dicker nous fait partager l'entraînement puis les missions d'une dizaine d'entre eux en France. Parmi eux, une femme, Laura. "Les femmes ont joué un rôle important, autant que les hommes" explique l'auteur. " Et c'est intéressante parce que le SOE a été la première fois où l'on a accepté pêle-mêle, pour mener des actions de guerre, des gens de tous bords".

Outre l'aspect historique et documentaire passionnant de son livre, Joël Dicker nous rend terriblement attachants ces jeunes gens dont certains y laisseront leur vie. Joël Dicker s'intéresse ainsi tout particulièrement au lien qui unit l'un de ses héros, Paul-Emile, à son père, rongé d'inquiétude. Les derniers jours de nos pères, le premier livre de Joël Dicker, est à redécouvrir d'urgence, le talent de l'auteur de La vérité sur l'affaire Harry Quebert y est déjà en germe.

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