INVITÉE RTL : "À tous les agresseurs, vous n'aurez pas le dernier mot", confie Caroline Vigneaux, victime d'un viol

Dans son nouveau spectacle, In Vigneaux Veritas, Caroline Vigneaux fait rire avec les pires moments de sa vie.

Victime de deux agressions sexuelles dans la rue, l'humoriste et actrice aborde pour la première fois ce viol qu'elle a subi par une connaissance. "Je n'en avais jamais parlé avant, à personne. Je pense que je n'aurai pas pu en parler tant que mon père était vivant", a-t-elle témoigné, ce samedi 1ᵉʳ mars, dans Le Journal Inattendu. Et de poursuivre : "J'ai utilisé la vague #MeToo. Je vais mieux grâce à ces femmes. J'ai trouvé leur courage extraordinaire. Je me suis dit : 'Il faut que je le fasse.' (...) Je me sentais lâche de ne pas le dire, et j'ai choisi de le faire dans mon spectacle."

Elle est passée par différents stades : "la colère", "surtout la honte". "J'étais lâche de ne pas avoir porté plainte." Et de poursuivre : "Je le dis aux femmes : on doit continuer à rire. C'est un message fort à tous les agresseurs : vous n'aurez pas le dernier mot, on va continuer à rire malgré tout."

La question du père

Autre cicatrice : celle de son père, très présent dans son nouveau spectacle. Un père qui n'est pas venu lors de son premier Olympia. "Quand j'ai changé de vie (elle est passée du barreau de Paris au Cours Florent), je voulais faire l'Olympia. C'était mon but. J'ai mis six ans pour y arriver. Mon papa le savait", confie Caroline Vigneaux. 

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Quand elle annonce la bonne nouvelle à ses parents, son père lui répond qu'il ne serait pas là lors de sa première. "'Je pars en week-end, mais ne t'inquiète pas, je viendrai à ton prochain Olympia', m'a-t-il dit. J'étais hyper triste et le prochain, malheureusement, il n'est pas venu, puisqu'il était mort", a conclu l'actrice et humoriste.