"42nd Street", un spectacle pétillant, et "The Illusionists", le meilleur de la magie

Deux idées de sorties parisiennes pour les fêtes de fin d'année : "42nd Street" au Châtelet et "The Illusionists" aux Folies Bergère.

"42nd Street" se joue au Théâtre du Châtelet jusqu'en janvier

Craquez pour les spectacles "42nd Street" et "The Illusionists"

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Si vous passez dans la capitale ces prochains jours, ne manquez pas 42nd Street, la comédie musicale à l'affiche du Théâtre du Châtelet. Son nom fait référence à la 42ème rue, celle des théâtres à New York, en plein quartier de Broadway. Nous sommes en 1933. La crise de 29 n'est pas oubliée. Et pourtant, le spectacle continue. On est en pleine audition. Le rideau ne s'ouvre que d'un tiers... On ne voit qu'une dizaine de jambes en ligne... Julian Marsh, metteur en scène qui n'a plus la cote, veut se relancer avec une nouvelle revue. Il a l'idée de recruter Dorothy Brock, une vieille vedette, un peu oubliée, un peu rouillée aussi. Il va s'en mordre les doigts.

42nd Street est un backstage musical. Une plongée dans les coulisses. On suit la fabrication du spectacle Pretty Lady. Ego surdimensionné, travail acharné, paillettes et dialogues ciselés rythment 42nd Street. 30 danseurs et chanteurs sur scène. C'est pétillant, exaltant, émouvant. Le tout est porté par la musique d'Harry Warren. Les chansons ne sont ici que des prétextes à danser encore et encore.

"42nd Street", ce n'est que du bonheur, ça devrait être remboursé par la sécurité sociale

Jean-Luc Choplin

Après 12 ans à la tête du Théâtre du Châtelet, le directeur Jean-Luc Choplin tire sa révérence avec 42nd Street : "C'est d'abord un spectacle festival, c'est un feu d'artifice, c'est une grande revue, c'est un hommage à la danse, c'est un hommage aux claquettes, aux chorégraphies, au chant, aux musiques de Warren absolument magnifiques, dit-il à RTL. Ce n'est que du bonheur, ça devrait être remboursé par la sécurité sociale."

42nd Street est au Théâtre du Châtelet jusqu'au 8 janvier. En anglais surtitré. C'est le dernier grand spectacle de l'institution parisienne avant sa fermeture pour 30 mois de travaux... Les prix vont de 15 à 109 euros.

"The Ilusionists", pour les fans de magie

Autre idée de sortie : The Illusionists, aux Folies Bergères jusqu'au 11 décembre. Il s'agit d'un collectif de 7 prestidigitateurs. Tous viennent de pays différents et ont leurs spécialités. Le spectacle est un peu bancal mais c'est un bon condensé de ce que l'on peut voir de mieux en magie aujourd'hui : le Coréen Yu Ho Jin cache des centaines de cartes dans ses mains, les rend toutes blanches en un clin d'œil. Le jeune Enzo 26 ans, vu dans La France a un incroyable talent, fait apparaître un hélicoptère sur scène en 2 secondes.

Luis de Matos, le portugais, rempli un aquarium de poissons alors qu'il était vide l'instant d'avant. Il y a aussi Krendle menotté dans un bassin qui réussit à s'échapper. Ils sont tous dans The Illusionists, c'est aux Folies Bergère jusqu'au 11 décembre. Les prix sont compris entre 29 et 95 euros. Les qualités ? La variété des numéros. Les points négatifs ? Une mise en scène ringarde avec danseurs et demoiselles en petites tenues.

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