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Thomas Pesquet a atterri au Kazakhstan après six mois dans l'espace

Après près de 200 jours dans l'espace, le spationaute français est revenu sur la terre ferme. Il a atterri aux alentours de 16h09 au cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan.

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Benjamin Hue
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Thomas Pesquet est de retour sur Terre. Après 196 jours en orbite dans la station spatiale internationale, l'astronaute français a regagné la planète bleue ce vendredi 2 juin en compagnie du commandant russe Oleg Novitski. Leur retour sur Terre a été décalé de dix-huit jours afin d'optimiser l'utilisation de l'ISS. Les deux spationautes avaient décollé dans la nuit du 17 au 18 novembre 2016 du cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) vers l'ISS, en compagnie de l'Américaine Peggy Whitson.

Leur voyage retour était minutieusement organisé et la descente a duré environ 3 heures et demie. Aux alentours de 16h09, ce vendredi 2 juin, Thomas Pesquet et Oleg Novitski ont retrouvé la terre ferme dans la steppe du Kazakhstan. Sous un ciel bleu, leur capsule a touché le sol kazakh à une vitesse d'environ 5km/h d'après la retransmission en direct de l'ESA, à laquelle assistait depuis Paris le président français Emmanuel Macron. 

Comment s'est passé la descente

Après six mois passés en orbite, Thomas Pesquet et Oleg Novitski ont pris place à bord du vaisseau Soyouz à 12h50, heure de Paris, avant d'atterrir dans les steppes du Kazakhstan après plus de trois heures de voyage. Durant tout leur voyage vers la Terre, les astronautes étaient en communication avec les ingénieurs aux commandes de la navette. Mais c'est au chef de bord Oleg Novitski qu'est revenue la charge de déclencher les crochets pour désamarrer la capsule de l'ISS.

Le vaisseau est d'abord resté en orbite autour de la Terre avant d'amorcer un freinage pour entamer la descente au sein de sa propre trajectoire et pénétrer la couche atmosphérique. Une demi-heure avant l'atterrissage, à 140 kilomètres d'altitude, l'aéronef s'est scindé en trois parties. La capsule Soyouz s'est détachée avec les deux astronautes à son bord pour continuer seule sa route vers la Terre. Équipés d'un scaphandre et protégés par un bouclier thermique, Thomas Pesquet et Oleg Novitski ont affronté des températures dantesques. Ils ont aussi peu à peu commencé à sentir le poids de leur corps pour la première fois depuis six mois.

Un "atterrissage en douceur" très violent

Arrivés au-dessus des nuages, à 10,5 kilomètres d'altitude, la capsule a été freinée par le déploiement d'un parachute, passant de près de 30.000 km/h à 800 km/h. Puis à 70 cm du sol, les fusées du vaisseau sont entrées en action pour amortir le choc de l'atterrissage. Un "soft landing" (atterrissage en douceur, selon le vocabulaire officiel) en réalité très violent pour les astronautes qui auront besoin de plusieurs jours pour s'en remettre et récupérer la masse musculaire perdue au contact de l'apesanteur. Thomas Pesquet et Oleg Novitski ont été immédiatement pris en charge par une équipe médicale. Thomas Pesquet s'envole ensuite pour Cologne où il doit subir une batterie de tests au Centre des astronautes européens.

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