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Mission ExoMars : "Schiaparelli prépare l'arrivée d'autres robots sur Mars"

INVITÉ RTL - Ce mercredi 19 octobre, l'atterrisseur Schiaparelli va tenter de se poser sur la planète rouge pour y mesurer la vie à la surface de cet astre encore inconnu. Les explications de Michel Viso.

Une image de l'ESA montrant la séparation entre Schiaparelli et TGO
Une image de l'ESA montrant la séparation entre Schiaparelli et TGO
Crédit : SIPA
Mission ExoMars : "Schiaparelli prépare l'arrivée d'autres robots sur Mars"
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Yves Calvi & Loïc Farge

La passionnante mission ExoMars touche au but. Ce mercredi 19 octobre, à 16h58 (heure de Paris), l'Europe spatiale va tenter de poser en douceur l'atterrisseur Schiaparelli à la surface de Mars et placer simultanément la sonde scientifique TGO autour de la planète. Il s'agit du premier volet d'une mission européano-russe qui vise à rechercher des indices d'une vie actuelle et passée sur la planète rouge. Le module Schiaparelli, qui a une masse de 577 kilos au départ, fonce actuellement vers Mars. "Il a commencé à se mettre sur la trajectoire de descente. La descente à travers l'atmosphère commencera à 16h52 et ne durera que six minutes", explique Michel Viso, exobiologiste au Cnes et chargé de cette mission.

Ce ne seront pas six minutes de chute libre, mais "six minutes de freinage", précise le spécialiste, "d'abord avec le bouclier thermique, puis avec un parachute hypersonique, et enfin avec des moteurs". À deux mètres du sol, les moteurs vont s'arrêter. "L'atterrisseur va tomber de son propre poids en chute vraiment libre, protégé par un matériau écrasable", explique Michel Viso. Depuis qu'il a été placé sur sa trajectoire de descente, l'engin n'est plus sous aucun contrôle, tout se faisant de manière automatique.

Ce serait très prétentieux de dire qu'on prétend à préparer l'arrivée de l'Homme sur Mars

Michel Viso, exobiologiste au Cnes

Une fois sur Mars, le principal travail de Schiaparelli sera de "montrer que l'on a bien acquis les techniques pour faire atterrir quelque chose sur la planète", indique l'exobiologiste. Il va ensuite "mesurer des données dans l'atmosphère pendant quatre à huit jours". Loin de chercher une éventuelle présence d'une vie extraterrestre, il s'agira d'abord de "donner des notions de température", prévient Michel Viso. "Schiaparelli prépare l'arrivée d'autres robots. Ce serait très prétentieux de dire qu'on prétend à préparer l'arrivée de l'Homme sur Mars", insiste-t-il. 

La sonde TGO, qui emporte de son côté quatre instruments, doit freiner pour être capturée par l'attraction de Mars et s'insérer en orbite. Elle commencera sa mission scientifique début 2018.

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