Les Européens de moins de 16 ans ne pourront bientôt plus s'inscrire sur Facebook, Twitter, ou encore Snapchat, sans l'accord de leurs parents. Enfin en théorie. La mesure, issue de l'accord entre le Parlement européen et les États membres vise à interdire l'accès aux services collectant les données personnes aux jeunes de moins 16 ans. Une procédure compliquée à appliquer.
Difficile de vérifier l'âge véritable d'un internaute. Un adolescent qui souhaiterait s'inscrire sur un réseau social, sans l'accord de ses parents, n'aura qu'à mentir sur sa date de naissance. Cette technique est déjà largement utilisée par les plus jeunes. L'âge minimal requis pour être présent sur Facebook est de 13 ans. Pourtant selon le baromètre 2011 "Enfants et internet" réalisé par Calysto, en France, 64% des 11-13 ans posséderaient un profil sur Facebook.
La règle ne sera pas la
même selon les pays de l'Union européenne. Selon l'accord européen conclu mardi
après quatre années de débat, les États membres pourront fixer librement entre
13 et 16 ans, l'âge auquel un mineur pourra s'inscrire sur des réseaux sociaux,
sans accord parental.
L'accord européen sur la
protection des données personnelles en ligne ne rentrera pas tout de suite en
vigueur. Il doit d'abord être confirmé par les représentants permanents des
gouvernements de l'UE et soumis au vote de la Commission des libertés civiles
du Parlement européen jeudi avant d'être potentiellement adopté définitivement à la mi-2016. Ensuite, en raison des délais administratifs, il
ne pourra pas être appliqué avant au moins deux ans.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.