"J'aurai 125 ans en 2090, et je compte bien tenir jusque-là même si la perspective de vous perdre ne m'enchante pas", lance Pascal Praud. "C'est tout le problème : quand vous dépassez 110 ou 115 ans, c'est un peu le vide autour de vous, et votre capacité à vous faire de nouveaux amis - mises à part les infirmières - devient limité", concède-t-il. "Au fond, quel intérêt de vivre longtemps si je ne vois plus rien, si je n'entends plus, sil le soleil est interdit, l'amour impossible ou la bicyclette impraticable ?", interroge le journaliste.
"Alors, ou la science permet de vivre vieux en restant jeune, ou mieux vaut débarrasser le plancher quand vous êtes là sans être là", déclare Pascal Praud. "Paraît-il, à partir de 2030 on imagine repousser les frontières de 125 ans", note-t-il. "Il va falloir tenir jusque-là, et déjà passer le week-end : j'ai le Multiplex samedi soir avec Christian Ollivier (le chef du service des Sports de RTL, Ndlr), ce n'est pas gagné !", conclut-il ironiquement.
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