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ChatGPT : OpenAI, Elon Musk, Microsoft... Qui est derrière l'intelligence artificielle phénomène ?

Le phénomène tech de l'hiver a été conçu par un laboratoire de recherche américain fondé en 2015 dont les fondamentaux altruistes ont quelque peu évolué depuis sept ans.

Elon Musk et Sam Altman, cofondateur d'OpenAI, lors d'une conférence en 2015
Elon Musk et Sam Altman, cofondateur d'OpenAI, lors d'une conférence en 2015
Crédit : AFP
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Benjamin Hue

Difficile de passer à côté de ChatGPT en ce début d'année. Accessible au public depuis la fin du mois de novembre, ce programme informatique bluffant a fait découvrir au plus grand nombre les dernières avancées de l'intelligence artificielle dite générative par sa capacité à chercher, trier, structurer et présenter en quelques secondes des réponses originales, cohérentes et naturelles à n'importe quelle requête dans de multiples langages humains.

Derrière ChatGPT, on retrouve une entreprise californienne peu connue du grand public nommée OpenAI, fondée en 2015 par des grands noms de la tech, comme le patron de Tesla et SpaceX Elon Musk, le cofondateur de Paypal et investisseur star de la Silicon Valley Peter Thiel, l'homme d'affaires Sam Altman, à la tête du prestigieux incubateur de startups de San Francisco Y Combinator (Airbnb, Dropbox...) ou un ancien ingénieur de l'entreprise financière Stripe, Greg Brockman.

OpenAI a d'abord été pensé comme un centre privé de recherche en intelligence artificielle à but non lucratif et s'est engagé à rendre les résultats de ses travaux accessibles à tous. Sa raison d'être ? Développer une intelligence artificielle dite "générale", c'est-à-dire, qui profiterait au plus grand nombre. "Notre but est de faire progresser l’intelligence numérique dans une direction plus à même de bénéficier à l’humanité", se définissait ainsi la société sur son site Internet à l'époque.

Face aux dérives possibles de cette technologie et la crainte de voir l'espèce humaine un jour dépassée par les machines, une angoisse prégnante dans la Silicon Valley à l'époque, OpenAI considérait que "l'IA doit être une extension de la volonté humaine individuelle et, dans un esprit de liberté, être distribuée aussi largement et uniformément que possible". Pour ce faire, l'entreprise estimait que s'exempter d'obligations financières était le meilleur moyen pour elle de se concentrer sur "un impact humain positif". "Créer de la valeur pour tout le monde, plutôt que pour des actionnaires", en somme.

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