Dans un marché de l'emploi où on court après les talents, le gouvernement va devoir mettre un terme au système de recrutement par des robots. La fronde est venue des salariés eux-mêmes. Ils souhaitaient revenir à un système de recrutement plus humain, après des années de triomphe des algorithmes qui faisaient la sélection des candidats pour le compte des entreprises.
Jusqu'à ce drame d'octobre 2025 : un chômeur de 52 ans avait mis fin à ses jours après un énième poste refusé par une de ces machines. "Je ne supporte plus d'être trié par des robots et jeté comme une vulgaire pièce détachée", avait-il écrit. Cela avait créé une violente émotion dans l'opinion publique.
Depuis un peu moins de dix ans, les chasseurs de tête et les sites d'offres d'emploi demandent aux chômeurs de réaliser une vidéo de trois minutes où ils répondent à une série de questions suggérées par l'employeur. Ensuite, un ordinateur intelligent regarde ces vidéos et les trie.
Si vous êtes mauvais à l'oral, si vous présentez mal, si vous ne correspondez pas aux paramètres que le recruteur à entrer dans la machine, vous êtes éliminé. À la fin, l'ordinateur fait une sélection de quelques dossiers qu'il soumet à l'entreprise qui cherche de nouveaux collaborateurs.
Néanmoins, avec le suicide du demandeur d'emploi, le gouvernement a dû interdire ces pratiques malgré la bronca du Parti libéral.
PS : le Journal du Futur est une fiction d'anticipation qui se base sur des études scientifiques réelles.
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