17 juin 2025 : imaginons, c'est parti pour les 24 Heures du Mans sans pilotes
REPLAY - Les 24 Heures du Mans autonomes sont un événement rassemblant plus de 15 millions d'adeptes qui peuvent se glisser dans la peau du pilote.

Les 24 Heures du Mans sont une marque mondiale. La compétition est devenue, elle aussi, mondiale en s'ouvrant à tous les "e-sportifs". Nous sommes en début d'après-midi, en ce 17 juin 2025, sur l'asphalte du circuit du Mans. Seize monoplaces sont alignées les unes derrière les autres et attendent fébrilement le départ de la course. La différence, c'est que cette fois, il n'y a personne derrière le volant. Plus de quinze millions de pilotes se sont inscrits dans le monde entier.
Quel est l'intérêt de ne plus avoir de pilote à bord ? Cela s'appelle la "mix-réality" : vous mélangez du virtuel et du réel. Un peu partout dans le monde, des pilotes amateurs vont participer à la course en direct. Pendant 24 heures, les voitures déploient une puissance impressionnante : plus de 1.300 chevaux couplés à des batteries électriques. Les pilotes amateurs disposent de casques, où ils voient la route comme s'ils étaient à bord, et d'une multitude de données techniques qui s'affichent sur leur visière.
Pendant la course, les voitures qui roulent vraiment sur le circuit vont obéir aux pilotes qui sont chez eux. Mais le véhicule de course est équipé d'un ordinateur de bord doté de l'intelligence artificielle. Le bolide est donc capable de réaliser des millions de calculs en quelques millisecondes. Il va éliminer au fur et à mesure de la course tous les mauvais pilotes. Quand l'un des participants fait une faute de conduite, la voiture le sort du jeu. Jusqu'à ce qu'il ne reste plus que seize conducteurs pour seize voitures. C'est là que le rôle des vrais pilotes professionnels reprend de l'importance.
- 23 août 2046 : imaginons, la fermeture administrative des maisons closes avec des robots
- 19 septembre 2027 : imaginons, tous les transports en commun gratuits à Paris
- 11 octobre 2021 : imaginons, le premier procès du crime prédictif
- 4 juillet 2021 : imaginons, une hallucination collective au Moulin Rouge