Matthias Menza se souvient encore de cette journée qui s'est déroulée huit ans auparavant. Alors aide-soignant en neurologie, le jeune homme aide les patients tout au long de leur hospitalisation. Maintien de l'hygiène, aide au confort… Au quotidien, le professionnel accompagne les malades dans leurs besoins primaires.
Dans le service, la journée s'annonce banale mais un appel des urgences va venir déstabiliser les médecins : une jeune femme d'une vingtaine d'années va bientôt être transférée. Elle présente des symptômes très inquiétants, "une paralysie des membres inférieurs, et dans les membres supérieurs, il y a un genre d'engourdissement. Tout a commencé pour elle le matin au réveil", rapporte l'aide soignant, aujourd'hui infirmier au bloc opératoire.
Il faut agir vite : la paralysie progresse. Matthias prépare la chambre de la patiente avec toutes les précautions nécessaires. "On était dans un état d'hyper vigilance car le médecin nous avait prévenus qu'au vu du tableau clinique de la jeune fille, les symptômes pouvaient encore être évolutifs, voire même dangereux et même très dangereux dans certains cas", poursuit-il.
La patiente arrive, allongée sur le brancard des urgences, dans le service de neurologie. Matthias l'installe sans tarder sur son lit de chambre. "On remarque rapidement qu'elle ne peut pas bouger ses jambes. Elle n'a plus de sensation et les gestes au niveau de ses bras et de ses mains sont très compliqués", se rappelle l'aide-soignant. La jeune femme est en pleurs et dans son esprit, les questions tourbillonnent.
"On est ému parce qu'à cette période là, j'avais plus ou moins le même âge qu'elle. On se dit que ça pourrait être nous à sa place", se souvient l'aide soignant. Matthias tente de la rassurer comme il le peut : une tâche délicate quand l'origine des maux n'est pas encore identifiée. Pour rechercher les potentiels facteurs de son état, la patiente est interrogée sur ses antécédents médicaux.
"Elle n'avait pas de traitement en cours, pas de pathologie particulière, que ce soit elle ou ses parents. Il n'y avait pas de maladie congénitale, ni d'éléments à ce moment-là qui permettaient de dire que c'était peut être lié à un facteur personnel ou familial." Plus étonnant encore, les constantes de la patiente sont bonnes et les paramètres vitaux enregistrés n'expliquent pas un tel état.
Comment une patiente à priori sans problèmes, s'est-elle retrouvée paralysée du jour au lendemain ?
Pour en savoir plus sur le quotidien professionnel de Matthias Menza aujourd'hui infirmier, retrouvez-le sur Instagram.
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