Rupture Hollande-Trierweiler : l'électorat féminin pourrait ne pas apprécier

DÉCRYPTAGE - La rupture sèche du président de la République n'a pas plu à tout le monde. Au point de passer pour un "goujat" aux yeux de certaines.

François Hollande et Valerie Trierweiler le 3 septembre 2013

Crédit : AFP / Archives, Patrick Kovarik

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Dix-huit mots. C'est ce que contenait l'expéditif communiqué publié par François Hollande pour annoncer la fin de sa vie commune avec Valérie Trierweiler. Trop vite fait et pas assez bien fait, semblent considérer de nombreux Français. Valérie Boyer, la députée UMP des Bouches-du-Rhône affirme avoir entendu plusieurs fois le président être qualifié de "goujat". Selon elle, pas de doute : cette rupture violente va laisser des traces.

Il a fait comme un ado qui fait une rupture par sms

Valérie Boyer, députée

"Je me souviens du meeting du 8 mars 2012, durant la Journée de la Femme, où il disait que l'on n'en faisait jamais assez pour la dignité des femmes. Les Françaises ont été servies. C'est comme s'il la répudiait. Il a fait comme un ado qui fait une rupture par sms", estime-t-elle. "Il fallait bien que l'un des deux dise qu'il quittait l'autre", justifie l'un des conseillers du président de la République.

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Hollande-Trierweiler : l'électorat féminin risque de ne pas apprécier

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Le député René Dosière va même plus loin. Selon lui, François Hollande a fait preuve de modernité : "C'est une occasion de rompre avec cette notion d'une première dame dont le seul rôle serait de mettre en valeur son mari. C'est une insulte faite aux femmes". Les enquêtes d'opinion réalisées avant la rupture ne faisaient pas état d'un quelconque impact de cette histoire sur l'électorat féminin. Reste à savoir si cet état de fait se vérifiera dans les semaines à venir.

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