La chronique de Laurent Gerra du 14 janvier 2019

Dans une interview accordée à France info, François Bayrou a vigoureusement critiqué la commission du débat public : "Je le dis et je le répète, la légitimité de cette commission est nulle. Elle devrait davantage impliquer les élus locaux." L'ancien garde des Sceaux regrette de ne pas en faire parti : "De par mes fonctions de maire de Pau, je suis en prise directe avec les préoccupations des Français" qui sont, selon lui, "l'ouverture le dimanche du restaurant la Patata de Pau" et le débat sur la sauce béarnaise. 
Mademoiselle Jade s'est ensuite offusquée : "Mais enfin monsieur Bayrou, c’est pas sérieux", avant que son interlocuteur ne la reprenne : "Vous trouvez ça secondaire depuis votre tour d’ivoire parisienne de l’élite oligarchique bobocrate, mais en région, c’est une vraie question".

Cette semaine s'ouvre le grand débat national. Spécialiste des joutes municipales, le défunt Guy Lux en aurait été le parfait maître de cérémonie. L'ancien animateur d'Intervilles aurait eu une idée bien particulière pour son déroulement : "Les 'gilets jaunes' d’Épinal seront face aux 'stylos rouges' de Dax. Je rappelle les règles, il est interdit de faire tomber l'adversaire dans la piscine ou de verser de l'eau savonneuse sur le toboggan géant puisqu'il s'agit d'un débat".

Un rôle qu'aurait également pu tenir Jacques Martin, qui reçoit Emmanuel Macron, alors jeune adolescent : "J'habite dans un château avec ma maîtresse où j'écris des lettres aux Français, je lance des grands débats, parce que c'est mon projet". Le jeune homme réinterprète ensuite la chanson "Lettre à France" de Michel Polnareff. 

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