2 min de lecture
Guillaume Peltier le 11 décembre 2014 à Nice
Crédit : JEAN CHRISTOPHE MAGNENET / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
Nicolas Sarkozy ne convainc plus Guillaume Peltier. Le co-fondateur du très sarkozyste courant La Droite forte ne soutiendra pas automatiquement le président de l'UMP pour 2017.
Comme iTélé lui demandait mardi 28 avril qui il choisirait lors de la primaire en 2016, Guillaume Peltier a répondu : "J'ai été l'un des porte-parole de Nicolas Sarkozy en 2012 (...) J'ai beaucoup rencontré Alain Juppé, Bruno Le Maire, Xavier Bertrand et tant d'autres. Nicolas Sarkozy comme les autres auront à me convaincre de leur volonté farouche de réformer la France".
"Nicolas Sarkozy fut un grand homme d'Etat entre 2007 et 2012, mais on a manqué collectivement - et lui aussi puisqu'il était notre leader - d'audace et de courage pour aller encore plus loin dans les réformes", a jugé le chef de file de l'UMP pour les régionales dans le Centre.
Ancien membre du Front national de la jeunesse, puis du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, Guillaume Peltier a co-fondé avec Geoffroy Didier le courant La Droite forte au sein de l'UMP, fervent soutien de Nicolas Sarkozy.
J'ai un certain nombre de questions et de doutes sur la volonté farouche des ténors de ma famille politique à réformer en profondeur notre pays.
Guillaume Peltier, UMP
"J'ai regardé 2007-2012, j'ai regardé son retour, je salue sa capacité incontestable, son énergie à rassembler un parti fragmenté et divisé, ça, personne ne peut l'enlever. Je reconnais sa capacité à emmener notre famille politique à la victoire, on l'a vu aux départementales, mais aujourd'hui j'ai un certain nombre de questions et de doutes sur la volonté farouche des ténors de ma famille politique à réformer en profondeur notre pays. J'aime trop mon pays pour soutenir uniquement par fidélité un candidat parmi d'autres", a expliqué Guillaume Peltier.
Le candidat de l'UMP dans la région Centre a par ailleurs critiqué l'attitude de l'UDI à qui il réclame une "union totale".
"Comment peut-on demander à l'UMP de se retirer en Normandie, en Bourgogne, en Franche-Comté ou dans la région Centre, quand je vois que l'UDI continue de contester le leadership de Valérie Pécresse en Île-de-France, quand je vois Jean-Christophe Lagarde (...) dire qu'il n'est pas question de participer à la primaire d'union de la droite et du centre pour l'élection présidentielle", a-t-il dénoncé.
Sur les 13 nouvelles régions, l'UDI réclame trois têtes de liste d'union avec l'UMP : la Normandie pour Hervé Morin, le Centre pour Philippe Vigier et la Bourgogne/Franche-Comté pour François Sauvadet.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte